ADER Nordmann. . LETTRES & MANUSCRITS AUTOGRAPHES

61 44 61. Gustave BIOT (1833-1905). 19 L.A.S. avec dessins, 1878-1882, à Georges Piot ; pages in-8 ou in-12, une enveloppe. 1 000 / 1 200 € Amusante correspondance amicale illustrée de nombreux dessins à la plume, certains aquarellés. Biot entretient son ami (qui habite Cannes) de sa vie à Paris : séances musicales entre amis, spectacles, lectures (dont Zola), excursions, envoi d’un éventail au Salon de 1879, nouvelles théâtrales (Sarah Bernhardt), etc. D’amusants dessins illustrent les lettres : soldat, musiciens, bébés au biberon, Coquelin, personnages, autoportrait en pendu, paysage aquarellé du Havre, personnages de Nana de Zola, balayeur, Paris sous la neige, tambour-major, Pierrot, sapeur-pompier, lancier, moulin de la Galette, etc. 62. Jacques-Émile BLANCHE (1861-1942). L.A.S., 1er février 1931, à André Berge ; 2 pages petit in-4, enveloppe. 100 / 150 € Il le remercie de son article [sur son roman Aymeris], « d’une ampleur telle et d’une analyse si fine, si compréhensif, que j’en suis ravi ». Il s’explique longuement sur l’épilogue et le suicide de Georges Aymeris qui donne au livre « tout son sens social, d’époque. Georges a joué avec le feu, il a fait le révolutionnaire en révolte contre les conventions bourgeoises […] il se tue, comme par caprice d’enfant gâté – alors que tant d’autres fois il n’avait pas eu le courage de se supprimer. […] Au fond, toute la narration était composée pour aboutir à ce geste effectif, d’un velléitaire »… On joint 3 L.A.S. de Paul Landowski à Montherlant (1923-1926, plus une l.s. et une carte). 63. Eugène BOUDIN (1824-1898). L.A.S. « E.B. », 31 décembre 1895, à Louis Braquaval ; 1 page et demie in-12 sur carte à ses nom et adresse 11, Place Vintimille (lég. traces de rouille). 150 / 200 € Vœux de bonne année: «nous sommes encore du nombre des vivants quoique ne valant pas grand’chose». Sa femme Juliette relève de maladie, et lui souffre des reins. « Malgré cela il faut labourer son sillon coute que coute malgré ses douleurs… Le client est implacable et vous laisse crier sans pitié ». Il suppose que Braquaval ne se promène pas et qu’il termine ses études de l’été. « Oh finir ! C’est là le hic ! »….

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