ADER Nordmann. . LETTRES & MANUSCRITS AUTOGRAPHES

77 51 76. François GÉRARD (1770-1837). L.S., 18 août, à un « ancien camarade » ; la lettre est écrite par son élève et collaboratrice Marie-Éléonore Godefroid ; 1 page et demie in-4. 100 / 150 € Il a été sensible à la lettre de son correspondant : « Vous pouvez juger mieux que personne, Monsieur, du prix que je dois attacher à votre suffrage, auquel le talent, le goût le plus exercé et le plus pur donnent tant de prix. Je m’estimerais heureux d’être à même de profiter de vos utiles critiques. J’ai besoin de croire que j’irai un jour revoir notre chère Italie. C’est un désir et un espoir que je ne saurais abandonner. Malheureusement je ne vois encore que de loin le moment où je pourrai jouir des Arts dans cette terre promise, au milieu d’une société qui sait si bien les sentir. Il m’est impossible de juger quand les travaux dont je suis chargé, et qui sont à peine sortis du germe, me permettront de réaliser de si chers projets. Ce que je puis dire avec certitude c’est que l’avantage de vous retrouver à Rome n’est pas le moindre de ceux que je me propose dans cet heureux voyage»… 77. Jean-Dominique INGRES (1780-1867). L.A.S., [octobre 1834], à Nicolas Oudard, « secrétaire des Commandemens de la Reine»; 1 page in-4, adresse. 600 / 800 € Il recommande M. Bonhomme. « Le chevalet dont il est l’inventeur, que j’ai vu et éprouvé, réunit tous les avantages qu’il annonce ; Mr Bonhomme a rendu un véritable service aux artistes et aux amateurs, et j’ose assurer que la bienveillance de Sa Majesté ne saurait être mieux placée »… 78. Johann Barthold JONGKIND (1819-1891). L.A.S., Paris 14 avril 1876, à M. Vial ; 2 pages et demie in-8 (deuil). 300 / 400 € Il remercie pour l’envoi de médicaments et d’une « bouteille de la bonne Cognac », mais il manque « les gravures des épreuves de votre invention, que vous avez probablement oublié ». Il le remercie, et ira le voir avec Mme Fesser.

RkJQdWJsaXNoZXIy NjUxNw==