82 81 54 82. Joan MIRÓ (1893-1983). L.A.S avec 3 croquis, Palma de Mallorca 21.XII.1979, à Francisco Ferreras de la Galerie Maeght à Barcelone ; 2 pages et une demi-page in-4, à son en-tête et adresse. 700 / 800 € Préparation d’une exposition au Japon. « Je suis être allé beaucoup plus loin que ce que j’avais prévu ce qui nous donne de possibiltés de faire en plus du catalogue, quelque chose d’autre de plus important. J’ai travaillé sur un format plus grand […] Pour le catalogue, je vois les deux pages, et au milieu une pleine page avec un texte poétique en caractères japonais [dessin des trois pages]. Il faudrait exposer les maquettes à l’exposition et ensuite en faire don à un grand musée japonais. Ces gens sont de grands thypes, il faut penser à l’avenir et frapper un grand coup » Sur la page suivante, il écrit le « texte. La mer Bleue fait une nappe Blanche avec les vagues qui chantent. Le Cocq catalan envoie à mes amis japonais une pluie de plumes de ses ailes ». On joint une l.s. de Francisco Ferreras faisant suivre la lettre de Miró à Didier Jumaux (22 décembre, entête Galeria Maeght à Barcelone, avec enveloppe). Plus 3 photographies (17,5 x 21 ou 23,5cm, tirage argentique) de Miró montrant des dessins à deux Japonais en présence de Didier Jumaux. 81. Louis MARCOUSSIS (1883-1941). L.A.S., [Paris 31 mai 1933, à René Gaffé] ; 1 page in-4 à son adresse 61, Rue Caulaincourt. 800 / 1 000 € Au bibliophile et collectionneur belge René Gaffé au sujet de l’illustration d’un exemplaire d’Alcools d’Apollinaire. Il y aurait de la place dans l’exemplaire « pour 9 aquarelles en pleine page ». Pour la somme offerte, il peut « orner 5 pages pleines et 5 blancs dans le texte », ainsi qu’un portait d’Apollinaire « dans le goût de ma grande pointe-sèche, faite en 1912 ». Il ajoute qu’il peut donner des précisions sur ce livre qu’il « aime entre tous, sinon sur son esprit, de par trop hétéroclite, puisque Alcools est un recueil de poèmes écrits pendant une quinzaine d’années, tout au moins sur sa présentation, à laquelle j’ai assisté – ayant même vu Apollinaire rayer les signes de ponctuation et les rétablissant 24 heures après, pour les rayer définitivement ensuite ». Il a eu aussi le bonheur d’être le premier lecteur du poème Zone, « quand Alcools s’appelait encore Eau-de-Vie »…
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