87 56 87. Léopold SURVAGE (1879-1968). P.A.S. sur : Guillaume APOLLINAIRE. Peintures de Léopold Survage. Dessins et Aquarelles d’Irène Lagut. Première exposition des “Soirées de Paris”. Catalogue avec deux Préfaces de Guillaume Apollinaire. Chez Madame Bongard, 5, Rue de Penthièvre, du 21 au 31 Janvier 1917. (Imp. Union, [1917]). Plaquette dépliante in-8 (28,5 x 19,2 cm) de 8 p. 500 / 700 € Édition originale du catalogue de la première exposition des Soirées de Paris. Catalogue entièrement rédigé par Apollinaire comportant deux préfaces et douze calligrammes inédits, ces derniers reproduits en fac-similé. Dans les marges de la page de titre, Survage a rédigé ce témoignage : « En 1917 Apollinaire en arrivant du front –blessé – m’organisait une exposition chez Madame Bongard. Naturellement tous les Cubistes étaient venus. – Grande stupéfaction, car c’était le contraire de ce qu’ils faisaient. Seul, Juan Gris disait “Il nous en a bouché un coin”. Ils partirent tous sans me dire au revoir. Quelques années plus tard ils abandonnaient le “cubisme” (analyse plastique) et se lançaient dans des fantaisies ! Léopold Survage ». 88. Paolo TOSCHI (1788-1854) graveur italien. L.A.S., Parme 14 novembre 1823, au baron Gérard ; 3 pages in-4, adresse avec cachet de cire rouge et cachets postaux ; en italien. 120 / 150 € Il a été malade une partie de l’été et à l’automne. Il est allé à Florence pour faire la dernière épreuve du portrait d’Alfieri où une douleur au genou gauche l’a retenu quinze jours au lit ; du lit de Florence, il est passé au sien à Parme, et il n’est pas encore remis. Il travaille à l’entrée d’Henri IV : « L’Enrico sia sempre stato l’ogetto principalissimo della mia vita e che sia molto avanzato », et il espère le terminer cette année… 89. Eugène VIOLLET-LE-DUC (1814-1879) architecte. L.A.S., 14 août 1863, [au sculpteur Aimé Millet] ; 1 page in-8. 150 / 200 € Au sujet d’une cuve, dont on lui a envoyé un estampage : «une cuve du XIIIe siècle travail italien. Ces sortes de cuves cylindriques vases servaient à plusieurs usages. On y mettait le vin à rafraichir par exemple. Il y en a une de ce genre à l’église de Lombez dont j’ai donné le dessin dans le mobilier [Dictionnaire raisonné du mobilier français…] qui sert de cuve baptismale. C’est un objet qu’il ne faudrait pas laisser perdre et si ton ami ne prétend pas le garder il devrait le vendre au Musée de Cluny »… Il ajoute : « Le Vercingétorix de Clermont n’est qu’un canard ». La lettre a été transmise par Aimé Millet à son ami Henri Dumesnil, avec une note a.s. au verso. Une note jointe indique qu’il s’agit d’une coupe en bronze trouvée à Puiseaux. On joint 2 l.a.s. adressées à Dumesnil par Achille Oudinot (1869, au sujet de Corot) et par Constant Troyon (1860).
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