97 62 97. Claude DEBUSSY (1862-1918). P.S. « ClADebussy », Paris 31 janvier 1891 ; 1 page petit in-4 en partie impr., timbre fiscal. 500 / 700 € Traité avec les éditeurs de musique MM. de Choudens Fils, à qui M. « A. Debussy », demeurant 27 rue de Berlin à Paris, vend, pour la somme de 200 F, la propriété de trois œuvres pour piano : Ballade Slave, Valse Romantique et Tarentelle Styrienne. Une note signée Choudens précise que l’ensemble a été « rétrocédé à M. Hartmann ». Correspondance, 1891-1. 98. Claude DEBUSSY. P.S. « ClADebussy », Paris 14 mars 1891 ; 1 page petit in-4 en partie impr., timbre fiscal (petite déchirure en bas sans perte de texte). 500 / 700 € Traité avec les éditeurs de musique MM. de Choudens Fils, à qui M. « A. Cl. Debussy compositeur de musique demeurant à Paris rue de Berlin n° 27» vend, pour la somme de cent francs, la propriété de deux ouvrages (pour piano) : « 1° Rêverie 2° Mazurka ». Une note signée Choudens précise que l’ensemble a été « rétrocédé à M. Hartmann ». Correspondance, 1891-5. On joint un traité entre les éditeurs Hamelle et Fromont (qui ont signé), 22 juin 1907, par lequel Hamelle cède à Fromont deux mélodies de Debussy sur des poèmes de Verlaine (L’échelonnement des haies et Le son du cor s’afflige), ainsi que la Mazurka pour piano, en échange de deux mélodies de Gabriel Fauré sur des poèmes de Verlaine (Soir et Prison). 99. Claude DEBUSSY. P.A.S., 20 mai 1898 ; demi-page in-8 à en-tête de G. Hartmann, timbre fiscal. 400 / 500 € Reçu de son éditeur G. Hartmann «la somme de cent francs pour la propriété de la 3e Chanson de Bilitis (le Tombeau des Naïades) ». 100. Claude DEBUSSY. L.A.S., 30 juin 1911, au musicologue René Lenormand ; 1 page in-8 à son adresse (deuil). 500 / 600 € « Vous avez tout à fait raison d’écrire “qu’il ne faut pas vouloir tout expliquer” et pourtant vos analyses sont extrêmement subtiles ! Mais vous verrez que votre exemple fera naitrent [sic] de terribles gloses, car vous savez, aussi bien que moi, que la plupart des gens entendent mal, ou mieux, qu’ils n’entendent que fragmentairement»… [René Lenormand (1846-1932) préparait une Étude sur l’harmonie moderne.] 101. [Léon DELAFOSSE (1874-1951)]. Environ 65 L.A.S. à lui adressées, 1914-1937 et s.d. ; nombreuses enveloppes. 400 / 500 € Importante correspondance amicale et mondaine adressée au pianiste admiré par Proust. La plupart des lettres sont adressées en Suisse ; Delafosse réside, pour soigner sa santé fragile, à Caux s/Montreux, Glion, Territet... Il y est question de musique, de l’art de Delafosse, mais aussi du cercle mondain dans lequel il évolue, le Tout-Paris dispersé par la guerre, les amis au front ou tués, la société suisse autour des Bartholoni, etc. B. et S. Bacheracht, Geneviève Costa de Beauregard née Balorre, le compositeur Jean Bartholoni (4 sur sa musique), Marie Jeanne Bartholoni (7), J. Baud-Bovy, Z. Beddington, Gilone de Bioncourt née Harcourt (15 longues lettres), comte Fleury, comte de Germiny (5), Victor Gille (louant la musique de son « cher Génie »), princesse de Ligne (3), Pauline princesse de Metternich (4, de Vienne pendant la guerre), Alexandre Moriaud, Marie de RohanChabot princesse Lucien Murat, Jean-Luc Naville, Denise de Reverseaux, Herminie de Verteillac duchesse de Rohan (4), Charles-Marie Widor (« La campagne contre W[agner] produit l’effet inverse, naturlich ! »), etc. On joint une photo encadrée de la Sainte Cécile de Thomas Vinçotte dédicacée au dos par Sophie Romberg née Vaucorbeil.
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