139 77 138. Édith PIAF (1915-1963). Lettre écrite par Raymond Asso et signée par lui « Edith Piaf », Cannes 4 avril 1938, à Adolphe Borchard ; 1 page in-8 à en-tête Hôtel George V, Cannes (trous de classeur marginaux). 200 / 250 € Rendez-vous au pianiste pour une séance d’enregistrement : « Je ferai les marins derrière je mettrai ma nouvelle chanson Aïdé Spahis et je vous présenterai 2 autres œuvres pouvant s’accoupler. Et puis Le Fanion à refaire. J’y tiens essentiellement »… 139. Édith PIAF. L.A.S « Pupuce», Davos 20 février 1946, à « Mon homme chéri » [Yves Montand] ; 2 pages in-4 à son en-tête (numérotée « 5ème »). 1 000 / 1 500 € Lettre d’amour à Yves Montand pendant une tournée en Suisse. Elle a chanté à Saint-Moritz où « la salle était effroyable pour chanter » mais où elle a eu un très grand succès. Elle doit chanter « cet après-midi pour des hospitalisés et ce soir j’ai mon gala dans l’hôtel ; il parrait qu’ici tout ce qui est Français ça ne marche pas » : il n’y avait que douze personnes pour Georges Thill, qui a refusé de chanter. « Ça promet pour moi qui ne suis pas connue du tout »… Après cinq jours de séparation, « la vie est vide sans nous deux réunis. Le film avance-t-il ? » [Montand tourne Les Portes de la nuit de Marcel Carné]. Loulou [Barrier] est parti faire du ski « il va surement se casser la gueule, on a déjà préparer des brancarts pour le ramener à Lausanne ». Son accordéoniste Marcel Boniface « a un apareil de prise de vue en mignature » qui permet de filmer « les gens en actions, ainsi il a filmé sa femme en train d’accouché… c’est affreux ». Elle termine par des mots d’amour : « Au revoir mon tout petit chéri, donne moi tes belles lèvres et tes beaux yeux… Je t’aime mon adoré » et elle signe « Ta petite femme rien qu’à toi pour toujours Pupuce ». Édith PIAF - Une collection
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