143 79 142. Édith PIAF. L.A.S. « Ta petite bonne femme oiseau », Washington D.C. « Statler Hotel » 3 juin 1955, à «Mon amour chéri» [son mari Jacques Pills] ; 2 pages in-4. 1 000 / 1 500 € Lettre amoureuse à son mari pendant une tournée en Amérique. Elle veille à la carrière de Pills : « N’oublie pas de te renseigner pour Ostende s’il y a un accordéon ! Téléphones aussi au gars qui t’as donné des chansons avant de partir, tu sais, celles que tu as prises en exclusivité. Défends toi bien mon bonhomme et dis toi que je suis près de toi tout le temps ». Elle est très déçue par Roland [Avellis, son secrétaire] qui « mentait pour beaucoup de choses » et lui retire son amitié. Elle termine sa tournée demain à Québec, avec tristesse, « car le public et Gérard [Thibault] sont vraiment magnifiques ! Mon bonhomme que j’aime, plus ça va et plus je te cherche, plus tu me manques ! Tiens moi surtout au courant de Tout ! » Elle termine : « Je t’aime mon petit chéri et ne rêve que de toi Ta petite bonne femme oiseau». On joint un télégramme, Denver (Colorado) [1955], à son mari Jacques Pills ; 1 page oblong in-8, enveloppe à en-tête de Télé France. «Je t’adore, mon petit bonhomme ne pense qu’à toi ta petite bonne femme à toi Oiseau». 143. Édith PIAF. L.A.S. « Edith », Hollywood 5 juillet 1955, à « Mon petit Bonhomme » [son mari Jacques Pills] ; 2 pages in-4 à en-tête de Château Marmont. 1 500 / 2 000 € Belle lettre d’amour à son mari, et sur ses soucis de santé. Sur ses ennuis de santé : « il va peut-être falloir que je rentre en clinique pendant quelques jours pour mes nerfs […] pendant 3 jours je vais être en observation pour ma tête et l’on va me repasser des radios pour voir mes réactions à divers moments ». […] Roland [Avellis], notre séparation et les ennuis avec Las Vegas, tu ne peux savoir comme les gens sont méchants et comme il faut se battre, à vingt ans on ne voit rien mais maintenant je réalise combien tout est faux, mais je gagnerai parce que je le veux, tant que j’aurai une goutte de sang dans les veines, je me battrerai ». Elle voudrait passer quelques mois seule avec son mari, « mais ensuite je repartirai à la bagarre comme avant!»… Elle conclut : « Je t’aime petit chéri et ta douceur me manque terriblement, ton calme aussi oh ! c’est si bon le calme. Je t’aime ». Et elle signe : « Oiseau ». Elle ajoute quelques mots pour le rassurer en tête de la lettre, qu’elle signé « Edith ».
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