ADER Nordmann. . LETTRES & MANUSCRITS AUTOGRAPHES

147 81 146. Édith PIAF. L.A.S. « Edith », New York 29 mai 1957, à sa grand-mère paternelle, Léontine Gassion ; 3 pages grand in-8. 1 000 / 1 500 € Émouvante lettre à sa grand-mère, lors de sa tournée à New York. Elle est fatiguée, et a hâte de rentrer pour se reposer, « et cette fois ci je ne quitte pas Paname pendant au moins deux ans ». Elle voudrait lui écrire tous les jours, mais se sent trop fatiguée : « Mais ma petit Mamy chérie, saches que je t’aime comme ma maman, une maman que j’aurais voulu avoir, une maman qui comprend tout ; au fond, je me suis toujours sentie seule et angoissée, c’est peut-être parce que je n’ai pas eu de maman ! » Elle est impatiente de revoir sa Mamy : « je rêve du merveilleux moment où je grimperai tes escaliers en courrant pour enfin t’embrasser comme j’en ai envie ! »... 147. Édith PIAF. Manuscrit autographe, [vers 1960] ; 2 pages in-4. 1 500 / 2 000 € Brouillon des paroles d’une chanson. Au verso de deux feuillets ronéotés (extrait d’un scénario de film ou de pièce radiophonique sur Pocahontas et Smith), Piaf a écrit au stylo bille bleu, probablement pour Théo Sarapo, les paroles de cette chanson, composée de deux couplets (huitains) et un refrain (sizain), avec des ratures et corrections. « Sous le ciel triste de Paris Tout le long des murs sales et gris […] Je marche comme un somnanbule»… Sur le premier feuillet, au-dessous du refrain (« Tête baissée / Tête penchée »…), des dessins de fleurs et de châteaux et des essais de noms, probablement par la sœur de Théo Sarapo, Christie Lamboukas: «Lamboukas», «Lambo» et « Laume » [Christie Laume sera le pseudonyme adopté par Christie, la sœur de Théo Sarapo, elle aussi chanteuse, après le mariage de Piaf et Sarapo en 1962].

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