ADER Nordmann. . LETTRES & MANUSCRITS AUTOGRAPHES

94 Le copiste a compilé le rôle de Tannhäuser, chant et paroles, avec accompagnement sommaire sur une ou deux portées ; sont notées les courtes répliques des autres protagonistes, ou la fin de leur intervention, et le nombre de mesures où le ténor se tait. Les didascalies sont soulignées. De nombreuses corrections ont été portées, au crayon ou à l’encre, modifiant les paroles ou la musique, ainsi que des indications de coupures. * Acte I. « Scene 1 tacet ». – Scène 2 (p. 1-31) ; entre les p. 5 et 6, insertion d’un feuillet de la partition d’orchestre (chiffré 115 et 119, 11 mesures, Venus chantant : « Liebe Göttin selber dir gewannst »…). – Scène 3 (p. 32-34). – Scène 4 (p. 35-46). * Acte II. – Scène 2 (p. 48-61) ; 8 mesures biffées au crayon rouge p.60 (« schönstes Wunder mein ; ich nenn’ in freud’gem Beben […] sein schönstes »). – Scène 4 (p. 61-94) ; p. 79-81, 19 mesures biffées au crayon (« Zum Heil den Sündigen […] Ach erbarm dich ») ; 4 mesures biffées au crayon au bas de la p. 84 ; p. 89-90, 27 mesures corrigées au crayon et biffées (« Opfer doch mir bot […] mich flieht auf ewig ») ; 7 mesures corrigées au crayon p. 91 ; p. 92-94, 28 mesures biffées à l’encre (« Noth das Schwert […] doch mir bot »). *Acte III. – Scènes 2 et 3 (p. 96-122) ; quelques mesures biffées d’un léger trait de plume (p. 119-120). Un cahier ajouté (p. 124-134) donne une autre fin de l’acte, depuis le passage meno lento : « Da sank ich in Vernichtung »… jusqu’à la mort de Tannhäuser. Ex-libris du ténor wagnérien Ernest Van Dyck (1861-1923). Provenance : Josef Tichatscheck ; sa fille Josephine Rudolph-Tichatscheck (1841-1912) ; don par elle (« Tante Rudy ») à Ernest Van Dyck ; puis descendance. On joint :– une photographie de Mme Rudolph-Tichatscheck; – une photographie de Van Dyck (par Nadar), et retirage d’une photographie de Van Dyck dans le rôle de Tannhäuser ; – le n° du Journal des débats du 22 avril 1928 avec « Revue musicale » d’Henri de Curzon parlant de cette copie de Tannhäuser ; – Le Ménestrel du 1er juin 1928, avec l’étude d’Henri de Curzon, « Un passage inédit du dernier finale de Tannhæuser » ; – une coupure de presse du Pariser Zeitung (26 mars 1944) sur « Les premiers ténors de Wagner». .../...

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