297 102 296. Paul ROBERT (1857-1925) peintre. 7 L.A.S., 1896-1917, à Pierre Louÿs ; 17 pages formats divers, 6 enveloppes ou adresses. 200 / 300 € [15 janvier 1897] (Louÿs est à Alger). Il remercie de l’envoi d’Aphrodite et de dattes « Fasquelle continue à me raser, il veut à tout prix vous avoir. Il n’est pas dégoûté. Le pôvre vient d’éditer le livre ridicule du Môme “la Jaunisse” sur Napoléon. Hier, chez Charpentier, nous nous sommes tous foutus de lui. Il voudrait bien prendre sa revanche avec vous. La petite Forain a fait une pantomime exquise. Claude A.D. [Debussy] ravi, en fait la musique »… – [9 février 1898] (Louÿs est au Caire). Propositions insistantes du « môme Fasquelle »… « Si vous avez un moment de loisir envoyez-moi des nouvelles des Ptolémées. Je suis très inquiet, il y a très longtemps que je n’ai reçu le moindre papyrus ». Amusant quatrain libre de Ponchon... – Il voudrait lui présenter le sculpteur Desbois, qui « professe pour l’auteur des Chansons de Bilitis un culte qui me le rend très sympathique » ; nouvelles de Forain… – [1918]. Il a lu La Jeune Parque de Paul Valéry : « c’est très beau. Est-il possible de lire d’autres vers de votre ami ? »… – [5 mai 1919] : « Ponchon est très touché de vos éloges, et il est confus, car il ne les mérite pas »… Etc. On joint une L.A.S. de Pierre Louÿs à Paul Robert, 11 septembre [1917 ?] ; devenant aveugle, il cherche désespérément un secrétaire. Avec 3 enveloppes de Louÿs à Robert. 297. Jean-Baptiste de ROCHAMBEAU (1725-1807) maréchal de France, héros de la Guerre d’Indépendance américaine. L.A.S., Rochambeau près Vendôme 19 décembre 1778 ; 1 page in-4. 500 / 600 € Au sujet des secours accordés pour ses pauvres « en travaux de charité », pour lesquels il demande au Roi 300 livres pour l’année, dont une partie sera versée à son correspondant « pour achever de racommoder la partie du chemin dont je me suis chargé depuis icy jusqu’à Villariat sur le chemin de Vendôme, et cela donnera de l’ouvrage a nos pauvres »… 298. [Donatien de ROCHAMBEAU (17551813) général]. 9 lettres à lui adressées, la plupart L.A.S., 1801-1803 ; 25 pages in-4, 2 adresses. 500 / 700 € Correspondance personnelle du général de Rochambeau, avant son départ pour Saint-Domingue puis après son arrivée dans la colonie. Fils du maréchal de Rochambeau, le vainqueur de Yorktown, Donatien avait servi pendant la guerre d’Indépendance américaine. À la fin de 1801, il fut nommé second du général Leclerc pour l’expédition de Saint-Domingue. Après la mort de Leclerc atteint par la fièvre jaune, en novembre 1802, Rochambeau devint capitaine-général de la colonie. Battu par les troupes de Dessalines le 18 novembre 1803, il quitta Saint-Domingue et fut fait prisonnier par les Britanniques. Les lettres concernent des sujets divers : livraison de mouchoirs brodés commandés en Italie, recommandations pour un interprète qui doit se rendre au Cap, messe célébrée aux Vérettes près de Saint-Marc, réclamation d’une propriétaire, envoi de l’ouvrage de Guyton de Morveau sur la manière de désinfecter l’air lors des épidémies, méfiance envers un secrétaire qui semble avoir pris le parti des rebelles, recommandations pour une créole de l’Artibonite qui doit se rendre dans la colonie, contestation d’une prétendue succession Moyse, visite d’un ami à Vendôme chez son père, etc. La période couverte par cette correspondance s’étend du 20 vendémiaire X (12 octobre 1801) au 6 germinal XI (27 mars 1803). Citons quelques extraits. Antoine Adamini, négociant à Gênes : « vous devez aller à St Domingue. Si vous y connaissiez quelques négociants qui chargeassent des marchandises pour Gênes, vous m’obligeriez beaucoup de les adresser à ma maison »… Mme Tully : « Je vous adresse une lettre de Mad. Bonaparte pour le général Leclerc comme nous en sommes convenus pour faire avoir à Tilden la place d’interprète au Cap »… Vidaud (curé à Saint-Domingue) : « Je me suis rendu samedi dernier aux Vérettes et j’y ai officié hier dimanche,
RkJQdWJsaXNoZXIy NjUxNw==