ADER Nordmann. Paris. LETTRES AUTOGRAPHES & MANUSCRITS 21 JUIN 2024

330 115 329. Amédée TARDIEU (1822-1893) géographe et bibliothécaire. 11 L.A.S., 1857-1879, à son ami Ferdinand Hérold ; 25 pages in-8, 2 en-têtes Bibliothèque de l’Institut impérial [puis national] de France. 200 / 250 € 24 décembre 1857, le remerciant de son appui « dans une circonstance décisive de toute ma carrière » : il a été nommé par 103 voix contre 29. – 12 juillet 1862, question, de la part de M. Beulé, sur les origines de la famille Herold. – 10 janvier 1867, au sujet de George Hainl. – 29 décembre 1867, au sujet des concerts de sa femme (la pianiste Charlotte Tardieu de Malleville). – 27 avril 1879, demandant la croix de chevalier de la Légion d’honneur pour le violoniste Jean-Pierre Maurin… Etc. 330. Robert, baron TASCHER DE LA PAGERIE (1740-1806) lieutenant de vaisseau, commandant les ports et rades de la Martinique, oncle de Joséphine de Beauharnais. L.S. en partie autographe, au Vauclin (Martinique) 28 mars 1804, à l’Impératrice Joséphine « ma très chère nièce » ; 2 pages in-4. 700 / 800 € Belle lettre familiale à sa nièce Joséphine, appelant l’attention de Napoléon sur la Martinique. « Je n’ai jamais été aussi sensible aux maux et aux privations où la guerre nous expose, que depuis qu’elle nous met dans l’impossibilité de recevoir de vos nouvelles et de celles de tout ce qui vous intéresse ; ce qui augmente mes regrets, c’est de ne pouvoir me dire l’époque où nous seront libres de vous rejoindre et de vous embrasser ; la paix devant opérer cette heureuse réunion, à laquelle nous aspirons tous ; je crains bien que dans l’état où en sont les choses, que nous n’ayions pas ce bonheur de sitôt : mais je vous en supplie en grâce, ma chère amie, consolez votre vieil oncle en profitant de quelqu’occasion pour ce pays-ci [...]. Vous ne devez point douter, qu’un mot de vous sera reçu par nous avec transport ; cela nous tranquilisera sur vous, sur votre illustre époux que nous ne cessons point d’admirer, et sur vos chers enfants que j’embrasse avec tendresse [...]. Je voudrois bien, ma chère amie, que vous me disiez un mot sur ma Stéphanie, sur mon bon Yéyé. Vous ont-ils confirmé l’idée que je vous en ai donné comme père, et celle qu’en ont tous mes amis ? [...] Conservez-moi dans le souvenir du Premier Consul ; embrassez Eugène, Hortense, son mari, et faites mille caresses au cher Petit Napoléon pour moi ainsi qu’à mes chers enfants »... On joint une autre L.S. à Joséphine, Paris 5 mars 1806 (4 p. in-4), quelques jours avant son décès (18 mars), parlant de Napoléon et de questions financière.

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