10 que j’avais eus en apprenant qu’elle tenait sur moi et mes produits littéraires des propos désobligeants et, dans tous les cas, parfaitement inutiles. Entre autres, que j’écrivais dans le Journal des vieilles histoires qu’on avait entendu raconter plus de vingt fois à Ponchon (assertion complètement contraire à la vérité). Venant de n’importe qui, ces propos m’auraient laissé parfaitement froid. J’en ai vu bien d’autres ! Et ça ne m’a jamais empêché de gagner ma vie proprement. Mais de la part de Mademoiselle Catherine Stevens, j’avoue que la chose m’a un peu serré le cœur et que je n’ai su résister au besoin de le lui dire. Les mots ont-ils dépassé ou trahi ma pensée ? Je ne le crois pas, mais si cela était, j’en serais désolé, car Mademoiselle Catherine Stevens est une des rares personnes pour lesquelles j’éprouve toute la gamme des meilleurs sentiments depuis la plus vive sympathie jusqu’à la plus profonde estime et surtout l’inaltérable reconnaissance pour le grand bonheur que je lui dois »... 13. Alphonse ALLAIS. 2 manuscrits autographes signés, La Vie Drôle, [1900] ; 4 pages in-8 (au dos de circulaires du Crédit International, 17 janvier 1900) et 4 pages petit in-4 (lég. fentes au pli). 300 / 400 € Le mauvais dicton (publié dans Le Journal du 24 janvier 1900). « Dans l’obscur labyrinthe du devoir, notre homme marche, marche sans hésitation, guidé par le fil d’Ariane du Dicton, éclairé par la lanterne du Proverbe, appuyé sur le bâton de l’Apophtegme. Jamais je n’ai connu, dans son genre un plus drôle de bonhomme que ce bonhomme-là »… Les Obus-vrilles. Allais cite une lettre qu’il a reçue, signée « Commodore Caporal », exposant son invention, « victorieux levain des artilleries futures »… 14. ANCIEN RÉGIME. Environ 80 documents, XVe-XVIIIe siècles ; parchemin ou papier, plusieurs cachets fiscaux. 100 / 150 € Actes et documents divers, principalement des XVIIe et XVIIIe siècles. Acquisitions, baux, cessions, comptes et mémoires, contrats, correspondances, déclarations, impositions, inventaire, jugements, obligations, quittances, rentes, requêtes, ventes, etc., dans les généralités de Amiens, Chalons, Dijon, Limoges, Lyon, Montauban, Moulins, Paris, Rouen, Soissons, Toulouse, et les bailliages d’Albi, de Chalons sur Saône, de Saint-Florent et Saint-Crapaix, l’Artois, la Bourgogne, la Picardie, la Savoie, etc. On joint une soixantaine d’actes et documents du XIXe s., une affichette de part de décès (Orléans, 1815), et 10 journaux toulousains (1834-1837). 15. ANCIEN RÉGIME. 13 lettres ou pièces. 200 / 250 € Ch. Alex. de Calonne (1784, au duc de Castries), Charles-Augustin de La Touche de Tréville (Rochefort 1784, vignette et en-tête), Antoine de Sartine (2 à M. de La Touche, 1777), Louis-Philippe marquis de Vaudreuil (l.a.s., Brest 1777). Certificat militaire (île de Ré 1765). Billet d’invitation de la comtesse Esterhazy (Valenciennes 1788). 6 quittances fiscales de la généralité de La Rochelle (1755-1768) : droits de courtiers-jaugeurs, bouilleurs d’eau de vie… 16. ANCIEN RÉGIME. 3 lettres et documents. 150 / 200 € Louis XV (secrétaire, 1767, convocation aux états généraux d’Artois), Philippe comte de Noailles (l.a.s., 1751, à Trudaine, concernant une route dans la principauté de Poix, avec note de Trudaine). Jean de Turmenyes (1698, reçu de Dominique Spinola, marquis del Campo pour le Trésor royal, vélin). 17. ANCIEN RÉGIME. 4 documents, dont 3 sur vélin. 150 / 200 € Paris 20 mai 1676. Arrêt du Parlement de Paris en faveur de Symphorien Busson et sa fille Renée, héritière de François Véga, contre François Daniel de Bonju, sieur de Monterbault (cachet du Cabinet d’Hozier). – 1693. Quittance de François de la Chapellerie, écuyer du seigneur De Breuil de Pouilly. – 1786. Acte de vente à Fontenay le Comte, avec document liassé. Manuscrit sur papier : « Conseils establis par Mr le Régent en Septbre 1715 ». On joint une image-souvenir en soie brodée, 1875 (24,5 x 13 cm) aux armoiries de la ville de Saint-Étienne, surmontées d’un phylactère portant : « 1re Session provinciale Congrès des Orientalistes St Étienne 12-25 8bre 1875 ». 18. Louis-Antoine de Bourbon, duc d’ANGOULÊME (1775-1844) fils de Charles X, il combattit dans l’Émigration et aux Cent-Jours ; il épousa Madame Royale. L.A.S., Hartwell 29 mars 1813, à un « cousin » ; 1 page in-4 (petit deuil). 100 / 120 € « Je m’empresse, Monsieur, de vous témoigner combien nous partageons profondement la Duchesse d’Angoulême et moi la perte affreuse que venez de faire. Nous avons été saisis de cette cruelle nouvelle à laquelle nous étions si loin de nous attendre. Vous me connoissez depuis assez longtems […] pour ne pas douter de tous les sentiments que mon cœur éprouve en ce moment et que je ne puis vous rendre autant que je les sens »… On joint une P.S., brevet d’enseigne de vaisseau pour Jacques-Nicolas Lemarié, 10 décembre 1817, cosigné par Louis XVIII (secrétaire) et le comte Molé (vélin, sceau aux armes sous papier et cachets encre). .../...
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