ADER Nordmann. Paris. LETTRES AUTOGRAPHES & MANUSCRITS 21 JUIN 2024

20 40. BERRY. 29 pièces, 1560-1850 ; env. 174 pages in-4. 200 / 300 € Documents relatifs à des biens situés dans les environs de La Châtre (Vicq, Saint-Août, etc.) appartenant à Jeanne Boutet épouse de Philippe Laurent sieur de Validé, bourgeois. Actes notariés sur papier timbré ou vélin, reçu, attestation, pouvoir, fermage, rente, bail, consentement, ratification, vente, hypothèques… Papiers révolutionnaires : remise en liberté (1794), conduite d’une aventurière (1795), mandat d’amener (1805), etc. 41. BERRY. Environ 60 lettres ou pièces, 1760-1869 ; formats divers. 200 / 300 € Ensemble de document concernant La Châtre et ses environs : 42 pièces relatives à la famille Coueffard, La Coutardière, sur les biens et domaines de Boulaise, Sarmade etc. : usurpations de terrain, reçus divers, contentieux, témoignages, quittances, attentes de jugements, conciliations, etc., dans les cantons de Vicq-sur Haut Bois [VicqExemplet] et Saint-Août… Plus un dossier de procédure (env. 20 pièces) entre les citoyens Coueffard et Robin de La Cotardière : papiers annexes, acte notariés, courriers, etc. Livre de comptes de fermage et divers, relatif à deux métairies à Prissac (Indre) : « 1795. Papier de Compte, consernant la métairie du Ry, située aux Chateiller, exploitée par Jean-Pierre et Sylvain d’Urignaud étant sortis le 11 9bre 1796, actuellement par Jean et Silvain Déplaces dit Robert, [puis par Marie Pellerin veuve Deplaces] Servant aussi à la métairie des Tirrieaux située aussi au Chateillier exploitée par Silvain Simonet dit Paullet » (1821-1823)… « Les susdites deux métairies sont affermées à M. Roy de Samigese [?] avec celle exploitée par François d’Urignaud et Deplaces son beau-frère »… (grand cahier in-fol. de 51 p.). On joint 13 documents divers concernant les villes de Châteauroux, Issoudun, Lignières (Cher) : reçus, bulletins de notes, redevances, assurances, etc. 42. Jean-Baptiste BIOT (1774-1862) mathématicien, physicien et astronome. Manuscrit en partie autographe, La Mola de Formentera, [1807] ; 8 pages in-fol. 700 / 800 € Manuscrit de travail de cette étude sur la mesure de l’arc du méridien, lors de sa mission avec Arago, sur une île des Baléares. Entre 1806 et 1808, deux astronomes français, Jean-Baptiste Biot et François Arago, furent envoyés en Espagne afin d’achever les mesures de l’arc du méridien terrestre commencées par Delambre et Méchain. Après avoir effectué la triangulation des côtes espagnoles, ils continuèrent leurs travaux sur l’île de Formentera, l’une des quatre principales îles des Baléares, située à 6 km au sud d’Ibiza. Le présent manuscrit donne le détail de leurs observations ; principalement de la main de Biot, il présente des ratures et corrections. « Formentera est une petite isle située à peu près à vingt-cinq minutes au sud de l’isle d ‘Yvice [Ibiza]. On n’avait pas songé d’abord à pousser jusque-là l’extrémité de l’arc, et même on n’aurait pas pu le faire directement, si l’on eût laissé la station d’Yvice sur la montagne de Los Masons, où Méchain avait projeté de la placer. Car Formentera n’est pas visible de cette montagne. Mais ceux d’entre nous qui allèrent préparer les signaux dans l’isle d’Yvice, ne tardèrent pas à reconnaître la possibilité de joindre cette isle à Formentera par un triangle dont le troisième sommet serait au Mongo sur la côte d’Espagne, et ce fut cette considération, autant que l’avantage de choisir dans Yvice une montagne plus haute, qui nous détermina à substituer à Los Masons la montagne de Campvey. La station de Formentera fut établie sur un plateau élevé d’environ deux cents mètres »… Une fois la station installée, les deux astronomes commencèrent leurs observations, qui s’étalèrent du 19 au 28 avril 1807. Le texte contient les distances au zénith (basées sur les réverbères de Campvey et de Mongo) ainsi que les angles de position entre les réverbères. Des commentaires précisent les conditions d’observations : réception des signaux lumineux, nuages, brouillard, température, pression atmosphérique…. Texte publié dans BIOT (J.-B.) et ARAGO (F.), Recueil d’observations géodésiques, astronomiques et physiques (Paris, Ve Courcier, 1821, pp. 170 -177). 43. Jacques-Émile BLANCHE (1861-1942) peintre. L.A.S., 1er février 1931, à André Berge ; 2 pages petit in-4, enveloppe. 150 / 200 € Il le remercie de son article [sur son roman Aymeris], « d’une ampleur telle et d’une analyse si fine, si compréhensif, que j’en suis ravi ». Il s’explique longuement sur l’épilogue et le suicide de Georges Aymeris qui donne au livre « tout sons sens social, d’époque. Georges a joué avec le feu, il a fait le révolutionnaire en révolte contre les conventions bourgeoises […] il se tue, comme par caprice d’enfant gâté – alors que tant d’autres fois il n’avait pas eu le courage de se supprimer. […] Au fond, toute la narration était composée pour aboutir à ce geste effectif, d’un velléitaire »… 44. [Auguste BLANQUI (1805-1881)]. Ernest-Henri GRANGER (1844-1912) militant blanquiste, bras droit de Blanqui, il prit la tête du mouvement blanquiste avant de finir député boulangiste (!). 2 L.A.S., 18771881, à un ami [probablement Caspar Michal Turski] ; 5 pages in-12. 80 / 100 € Sur Blanqui. Montreux 25 décembre 1877 : « je ne suis pas venu en Suisse pour mon plaisir, mais dans le but spécial que vous savez et pour peu de temps » ; il serre « la main du citoyen Grigorieff »… Paris 16 février 1881, au sujet du journal de Blanqui, Ni Dieu ni Maître (le 1er n° avait paru le 20 novembre 1880) : « je suis tout à la fois

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