21 administrateur, correcteur, secrétaire de la rédaction, metteur en vente et homme de peine du journal. Par nous et nos amis, nous vendons en effet le journal nous-mêmes et nous nous en trouvons bien ». Il n’a aucune photo de Blanqui : « Nous avons fait mouler sa face après sa mort. Mais le moulage n’a été tiré qu’à un seul exemplaire et nous le gardons comme document devant servir à l’exécution du buste qui sera placé sur sa tombe »… 45. Léon BLUM (1872-1950). Manuscrit autographe signé, [1928 ?] ; 3 pages in-4 (les 3 ff. sous cadre). 200 / 300 € Beau texte sur la peintre Claire Valière, à l’occasion d’une exposition de l’artiste à la Galerie Bernheim Jeune : « Je ne m’attendais pas, en ce moment de ma vie, à faire mon début de critique d’art. Et voici pourtant qu’avec l’assurance des néophytes, je me risque à présenter au public ce choix d’œuvres de Claire Valière, réunies par l’hospitalité amicale de Josse et Gaston Bernheim Jeune – Je le fais sans nulle complaisance. J’admire la personne de Claire Valière, son labeur grave et solitaire, sa foi ample dans une vocation qu’elle accomplit comme un devoir »… Il évoque l’enfant prodige, ses deux premières expositions, l’appréciation de Louis Vauxcelles et l’éventuelle influence de Cézanne. « On sent qu’elle désire atteindre au-delà des apparences sensibles, pénétrer jusqu’à la densité, jusqu’à la solidité, jusqu’à la qualité substantielle des choses. […] le public, en examinant les paysages, les fleurs, les natures mortes de Claire Valière reconnaîtra à cette présentation inexperte le plus important de tous les mérites : la vérité »… 46. Léon BLUM. 3 manuscrits autographes ; 10 pages in-8 et 9 pages in-4, avec ratures et corrections. 700 / 800 € Brouillon de discours sur le Front populaire (Clermont-Ferrand 1935 ? ; 9 p. in-4 au crayon, en-tête Chambre des députés). « Pas appel aux soc. Tous […] Sentent la gravité de la bataille. Pas appel aux com. – Double pacte […] Front Pop. avec ts ceux qui luttent. […] Le serment. Le Front Pop. ne risque rien […] Nos titres 12 Février Doumergue Font Pop. Prêts partout »… Etc. Exercer-Imposer, brouillon de discours à la Chambre, [1936] (8 p. in-8 au crayon). « La Ch. n’a pas oublié le langage que le gouvt lui a tenu samedi dernier. Ns lui avons dit que, dans les conflits du travail le gouvt assumerait son rôle d’entremise et d’arbitrage. Ns lui avons demandé de fortifier notre volonté par sa volonté souveraine afin [que] le gouvt put imposer l’autorité. […] Gouv. c’est prévoir. Oui mai c’est aussi se mettre francht en face des difficulté présentes et de la réalité immédiate ». Sur l’Exposition universelle de 1937 (2 p. in-8 à en-tête Présidence du Conseil) : « Les hommes qui ont conçu le plan de l’Exposition Universelle s’étaient astreints à des difficultés sans nombre et sans mesure. Ils ont entrepris d’ériger au cœur même de la Ville, toute une immense cité neuve »... On joint un fort dossier de tapuscrits : discours, conférences, déclarations, doubles de lettres à Daladier, doubles de notes remises à Blum par J. Rueff ou M. Rucart, etc. ; plus des journaux et coupures de presse. 47. [Joseph BONAPARTE (1768-1844)]. 2 procurations données au cardinal Fesch, Philadelphie 8 mai 1822 et 18 décembre 1828 ; 13 pages in-fol., cachets, sceau sous papier notarial ; la seconde en italien (mouill. sur la première). 150 / 200 € Par-devant Pierre Étienne Du Ponceau, notaire public pour la République de Pennsylvanie, Joseph Bonaparte « fait et constitue son Éminence Monseigneur le Cardinal Fesch, résidant à Rome, son procureur général et spécial, auquel il donne pouvoir de, pour lui et en son nom, gérer et administrer tous ses biens et affaires présents et à venir dans toute l’étendue de l’Europe [...] Poursuivre tous procès, instances et actions »... etc. L’autre expédition redonne en italien une procuration au cardinal Fesch, six ans plus tard, et porte des apostilles signées de personnalités florentines. On joint un manuscrit de Du PONCEAU, Préface de l’ouvrage de M. Sismondi (3 p. in-4). 48. Rosa BONHEUR (1822-1899) peintre. L.A.S., By 12 mai 1895, à la générale Perigot à Melun ; 3 pages in-8 (fendue en deux et réparée), enveloppe. 150 / 200 € Elle regrette d’avoir manqué sa visite, ainsi que celle de Mme Auguste Ducrot ; elle était à Paris pour visiter le Salon. Elle est prise toute la semaine, et dîne le 17 chez Mlle Garner, « ma sœur du pinceau », avec le « maître peintre » Bouguereau, Mme Demont-Breton et son père Jules Breton, pour « fêter la décoration de mon frère Isidore »… On joint une carte de visite autogr. avec enveloppe à la même. 49. Antonio BONSI (†1533) diplomate et jurisconsulte, ambassadeur de la République de Florence près Clément VII, envoyé en France en 1533 pour négocier le mariage de Catherine de Médicis avec Henri II. L.S. « Vr. A. Vicels » (Vester Antonio vice legatus), Macerata 11 avril 1529, au prieur de Cingoli ; 1 page in-4, adresse au dos avec sceau sous papier à ses armes. 80 / 100 € Ordre de publier un édit du Pape pour la levée d’hommes d’armes qui le serviront en Toscane contre Florence.
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