25 imprimés mentionnés au début de cette fiche : – Mémoire sur un végétal conservoïde d’une nouvelle espèce. Extrait d’un mémoire présenté à l’Académie des sciences le 11 mai 1835 (et publié dans les Annales des sciences naturelles, juillet 1835, ff. 371-382). – Mémoire sur la fermentation vineuse, présenté à l’Académie des sciences le 12 juin 1837 (ff. 383-399). – Rapport fait à l’Institut de France, le 12 mars 1810, sur une pompe présentée par M. Cagniard de Latour (ff. 414-417). – Rapport sur des observations et des expériences faites sur la cause et les effets de la fermentation vineuse. Extrait des comptes-rendus des séances de l’Académie des sciences, 23 juillet 1838 (ff 418-426). En revanche, aucun portrait ne figure dans notre exemplaire, en dépit de l’annonce du titre ; de même, la planche illustrant dans l’imprimé le premier mémoire n’a pas été reproduite. Exemplaire du baron du Charmel (ex-libris) : il s’agit d’Oscar de Bonnefoy du Charmel (1813-1898), gendre de Cagniard (il avait épousé sa fille unique Philippine, 1824-1886). C’est lui qui a sans doute réuni tous les écrits de son beau-père. 61. Marie Jean Pierre Hubert, 2e duc de CAMBACÉRÈS (1798-1881) page de Napoléon, officier et homme politique, neveu de l’Archichancelier Cambacérés. L.A.S., château des Migneaux (Verrières-le-Buisson) 17 août 1868, [à Charles Lucas] ; 2 pages in-8. 50 / 60 € Au sujet de la pétition de Lucas au Président du Sénat relative à la colonie agricole pénitentiaire du Val d’Yèvre, qu’il aurait aimé appuyer. 62. Joseph de CAMBIS (1748-1825) contre-amiral, il participa à la guerre d’Indépendance américaine et servit à Saint-Domingue. L.A. (en brouillon, avec 5 versions successives), [juin 1795] ; 3 pages in-4 plus une avec le titre d’un Abrégé de la grammaire 1786. 200 / 250 € Sur la mutinerie du Jupiter à Saint-Domingue. [Cambis avait conduit à Saint-Domingue, en 1791, les premiers commissaires de l’Assemblée nationale. Après avoir commandé sur plusieurs bâtiments, il passa sur le vaisseau le Jupiter où il resta de mars à août 1793 ; il y calma une insurrection de l’équipage qui s’annonçait avec beaucoup de violence. Entré en conflit avec les commissaires civils Sonthonax et Polverel, il fut destitué par eux en juin 1793 et renvoyé en France ; débarqué à Lorient en octobre, il fut arrêté et destitué ; libéré en octobre 1794, il fut réintégré dans son grade en septembre 1795.] Il met ici au point un brouillon de lettre concernant la mutinerie du Jupiter, et intervient en faveur de l’équipage. « Le Cit. Cosmao, qui, sur le vaisseau le Jupiter, [pendant que je commandois la station de St Domingue] a manifesté un patriotisme éclairé, courageux et humain, m’avertit qu’en vous adressant une pétition, elle pourroit déterminer de votre part une décision favorable aux marins qu’une bonne conduite postérieure rend dignes de l’indulgence nationale sur des faits d’insurrection déjà anciens. J’apprends que pour ces faits sur le vaisseau le Jupiter, ils restent privés, par décision du représentant J. St André [Jeanbon Saint André], des soldes et traitement qu’ils auroient gagné pendant cette campagne. L’humanité seule me porteroit sans doute à cette démarche de sollicitation pour des Citoyens qui la plupart ont à soutenir une famille [...] Je n’appuierai ma pétition d’aucun papier officiel, étant séparé de mes papiers de service depuis 20 mois où a eu lieu mon retour en France. Incarcéré sans avoir été aucunement entendu malgré mes réclamations continuelles, je ne l’ai point été avant le 9 thermidor ; si je ne le suis point encore à mon tour aujourd’hui, j’ai lieu de compter que la justice nationale fera son devoir »... 150 n° 430)) 63. [Joseph de CAMBIS]. P.S. par Justin MORARD DE GALLES (1741-1809), Brest 11 brumaire V (1er novembre 1796) ; in-plano en partie impr. (fentes aux plis, bord sup. un peu effrangé). 200 / 250 € État des services du contre-amiral Joseph Cambis, avec la liste des vaisseaux sur lesquels il a servi, de 1780, pour les opérations de la Guerre de l’Indépendance américaine (il avait fait partie de l’escadre de Grasse à partir du printemps 1781), à 1793. II ne dit rien des circonstances très mouvementées de sa mission de 1792-1793 à SaintDomingue, ni de sa réintégration dans la marine le 17 septembre 1795 après presque une année d’incarcération au moment de la Terreur. Il fut réformé cette même année 1796. Le document est signé par le commissaire de marine Mévillem (?), l’ordonnateur de marine Genay et Morard de Galles, « commandant des armes ». 64. Horace de CARBUCCIA (1891-1975) journaliste et homme politique, fondateur du journal nationaliste Gringoire. L.A.S., 28 octobre 1936, au colonel Achille-Philippe HEPP ; 1 page in-4 à en-tête de Gringoire. 100 / 120 € Au sujet de l’affaire Salengro. Gringoire va publier le témoignage du colonel Hepp : « Il fera sensation. Au moment de donner le bon à tirer du journal, j’ai appris la procédure imaginée par le gouvernement pour essayer de “laver” le cycliste Salengro. Je pense que vous m’approuverez d’avoir supprimé la phrase dans laquelle vous réclamiez l’ouverture du dossier qui, sans doute expurgé, a été remis ce matin au Général Gamelin »… [Roger Salengro (1890-1936), accusé de désertion, se suicidera dans la nuit du 17 novembre.]
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