ADER Nordmann. Paris. LETTRES AUTOGRAPHES & MANUSCRITS 21 JUIN 2024

131 47 131. Émile GALLÉ (1846-1904). L.A.S. « E.G. », Baireuth 18 août 1892, [à Robert de Montesquiou] ; 4 pages in-8 remplies d’une petite écriture serrée (deuil, légères fentes aux plis). 500 / 700 € Longue lettre sur Wagner et les représentations de Bayreuth. Il veut faire partager à son ami les émotions de ces « radieuses journées […] je suis empoigné, hissé, violemment, brusquement […] du gouffre noir dans la plus blanche lumière […] Je ne sais plus penser qu’en musique […] Quel ravissement ce Parsifal, et la joie de lait détail : Je vois encore toujours, le divin groupe de cette lance, piquée en terre au bord d’une route, scintillant lis, élégante hampe, abandonnée à la garde d’une touffe de camomilles blancs ». Maurice Barrès est aussi à Bayreuth, « ému aussi, autrement » ; ils ont échangé leurs impressions… Gallé n’a pu être reçu à Wahnfried, ni rencontrer Mme Wagner… Barrès prépare un travail sur Louis II… 132. Émile GALLÉ (1846-1904). L.A.S., [mai 1897], à Robert de Montesquiou ; 4 pages in-12 (trace d’onglet, légère mouillure à la dernière page). 300 / 400 € Après l’incendie du Bazar de la Charité (4 mai 1897). Il dit sa grande inquiétude pour son « noble ami […] durant ces longues heures de deuil et d’anxiété » et cet « autoda-fe de justes, de femmes et de colombes »… Il espère que cet « innocent martyre » deviendra « une vertu efficace et reversible en pardons sur la génération coupable »… Etc. Il s’est inquiété aussi pour la comtesse Greffulhe, Yturri, les Schwob… Il évoque enfin Helleu, et la « royale commande » de Montesquiou : « Espérons donc que ce surtout Lalique-Gallé verra le jour et sera Montesquiou-Lalique-Gallé, en cet élysée Helleu que vous édifiez d’un coup de baguette, prince ensorceleur »… 133. Giuseppe GARIBALDI (1807-1882). L.S., Rome 15 février 1875, à Bozzini ; ¾ page in-8 ; en italien. 100 / 120 € Il le remercie pour sa lettre. Qu’il soit béni ! Salutations à la famille et embrassades… 134. [Giuseppe GARIBALDI (1807-1882)]. Lettre écrite en son nom par Basso, Caprera 10 novembre 1868, à Léon Cladel ; 1 page in-8, enveloppe ; en français. 50 / 60 € Il le remercie pour son magnifique sonnet et « surtout pour votre noble prophétie dont j’accepte l’augure du cœur »…

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