141 49 139. Jean GIONO (1895-1970). L.A.S., 29.XII.1948, à Blanche [Meyer] ; 1 page in-8. 150 / 200 € « Vous m’avez signalé que les éditions de l’Odéon projetaient une édition illustrée de Regain. Comme vous le dites, c’est moi qui suis désormais propriétaire des droits et ces éditeurs feraient une mauvaise affaire en les payant à la maison Grasset »… Une note de Blanche Meyer rectifie l’erreur : il s’agissait d’Un de Baumugnes. On joint 3 l.a.s., dont une de Paul Géraldy et une d’Henri Virlogeux. 140. Édouard GOERG (1893-1969) peintre. 2 L.A.S., « 3 Villa Seurat » 1931-1933, à André Berge ; 3 pages et demie in-8, une enveloppe. 100 / 150 € 14 janvier 1931. Il regrette de n’avoir recueilli que 3 signatures à la circulaire, à cause du court délai et de la demande de discrétion : « Sans cela je vous aurais recueilli plus d’une centaine de signatures d’artistes peintres ou sculpteurs en renom »… – 26 avril [1933], après la lecture du Visiteur nocturne de Berge : « je ne vous croyais pas aussi connaisseur des règles du jeu, des traditions policières, et des fils qu’il faut tirer pour tenir le lecteur en intérêt et agacer ses nerfs »… 141. Edmond et Jules de GONCOURT (1822-1896 et 1830-1870). Carnet autographe ; 26 pages in-8. 400 / 500 € Notes destinées à La Femme du XVIIIe siècle (1862) d’après les mélanges de Mme Necker, les lettres de Mme Roland, les œuvres de Diderot et Marivaux, etc. On remarque, de la main de Jules de Goncourt, le premier jet au crayon d’un texte sur Nattier : « Assises glorieusement dans des poses théâtrales, des princesses respirent je ne sais quelle volupté robuste. [...] Ce ne sont plus des déités de la Régence, mais des femmes du dix-huitième siècle, avec leurs paniers profonds, leurs lèvres fines et ironiques, leur physionomie qui pense, leur front méditatif. [...] Il va jusqu’à la tendresse et au déchirement »... 142. Edmond de GONCOURT (1822-1896). 2 L.A.S., Paris 1881-1885 ; 1 page petit in-4 (papier japonais, pli fendu) et 1 page in-8. 120 / 150 € 11 mars 1881, à un confrère [Georges Lecomte ?]. « Céard m’écrit que vous désirez donner un extrait de mon bouquin : La Maison d’un artiste dans l’Express » ; si le texte est trop long, ne donner « que le paragraphe sur la petite Maison »… – 25 octobre 1885, à un dessinateur. « Kistemaeckers voudrait faire une édition de la Fille Elisa en octobre, illustrée de dix eaux-fortes. Comme j’aime infiniment votre talent […] je l’ai prié de vous confier l’illustration de ce bouquin » ; il lui demande ses conditions « aussi exigues que possible »… On joint une petite l.a.s. de Jules de Goncourt, demandant de rétablir les apostrophes et les accents dans la feuille Louis XV enfant ; et une carte de visite a.s. d’Edmond à Edmond Cousturier (enveloppe), remerciant pour un article (1888).
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