5 Décret impérial : formalités au débarquement des personnes arrivées sur des navire de commerce (22 nivôse XIII). Adresse du Corps municipal de la Ville de Paris à S.M. l’Empereur et Roi (13 janvier 1813). Extrait des registres de la Secrétairerie d’État pour le renouvellement des municipalités (30 avril 1815). Ordonnance du Roi concernant les Militaires (9 mars 1815). Discours du Roi à l’ouverture de Chambres (22 décembre 1824). 2 décembre 1851 : Décret du Président de la République, dissolution de l’Assemblée et état de siège. Plus 3 affiches de dépêches télégraphiques du ministre de l’Intérieur sur la situation à Paris, du 4 au 6 décembre 1851. Décret du 20 mars 1962 sur le referendum. 4. AFFICHES. LOIS. 21 affiches, novembre 1790-août 1792 ; impressions de Paris (1), La Rochelle (1) ou Saintes ; in-fol. ou grand folio, avec vignette aux armes royales (fentes ou mouillures à qqs affiches). 300 / 400 € 1790 : liquidation de la Dette publique, voies de fait à Cambrai, grains et farines, droits féodaux rachetables, acquisition des biens nationaux, protection des établissements à Avignon, enfants abandonnés et orphelins, vote des frères et sœurs convers. 1791 : liquidation des offices de barbier-perruquiers, Douanes Nationales, dettes de villes et communes. 1792 : peine de mort, saisies et oppositions, certificats de résidence, interdiction d’exportation des laines et cuirs, aliénation des maisons religieuses et paiement des pensions des religieux, serment des fonctionnaires publics, « formation de la prochaine Convention nationale » (21 août). 5. AFFICHES. LOIS. 41 affiches, 1796-1804 ; impressions de Saintes ; in-fol. ou grand folio, (fentes ou mouillures à qqs affiches). 400 / 500 € 6 floréal IV : mandats territoriaux. 26 fructidor VI : sursis à l’aliénation des Domaines nationaux. Frimaire-fructidor an VII : paiement des acquisitions de Biens nationaux, l’Enregistrement, biens indivis, contributions, adjudication des Biens nationaux aux communes, hypothèques, taxe sur les portes et fenêtres, créances, secours provisoires, Dette publique, traitement des fonctionnaires, dispense de patente pour les manufacturiers, partages, subvention de guerre, droit de timbre, répression du brigandage et des assassinats, adresse du Corps législatif sur la situation intérieure et extérieure de la France, danger des dissensions civiles, serment civique, créanciers de la République, justice de paix, réduction des traitements payés par le Trésor public, droit sur les spectacles, etc. 13 ventôse IX : listes d’éligibilité. 12 floréal XII : bois nationaux. 6. Jean AJALBERT (1863-1947). 3 poèmes autographes signés, [vers 1888] ; 5 pages formats divers. 150 / 200 € Hiver, en 3 parties de 4 quatrains chacune : « Le jour blanchâtre somnole sinistrement »… (3 p. in-12 sur papier rose, fentes). Le Clown, sonnet : « Il surgit en clarté du fond de l’éteignoir »… (1 p. in-4). « On dit : “ça calme les nerfs, la grrande nature” »…, 4 sizains (1 p. in-fol., fentes et rouss.). On joint 2 L.A.S. d’envoi à Georges Lecomte, directeur de la Cravache, 1888. 7. Jean AJALBERT (1863-1947). L.S. et L.A.S., Laubade par Sorbets septembre 1930, à Louis Anquetin ; 13 pages in-8, vignettes et en-tête, enveloppe. 100 / 150 € Au sujet des commandes de tapisseries par la Manufacture de Beauvais à Anquetin. [Beauvais (dont Ajalbert était le directeur) avait commandé à Anquetin une série de quatre tapisseries, inspirées par la Grande Guerre, dont il ne put réaliser que les deux premiers cartons : Le Départ ou la Mobilisation (livré en janvier 1926) et Le Retour (livré en septembre 1919).] 8 septembre. Ajalbert répond point par point aux récriminations d’Anquetin. « Comme remerciements, vivement l’engueulade. J’y suis habitué. Quand je suis venu à vous, en 1917, qu’après bien des efforts, enfin, j’ai obtenu la commande, je me vois montant votre escalier. Il y avait longtemps que vous ne faisiez rien. J’espérais un éclair de joie. Tout le remerciement a été : « ah, les salauds, il leur en a fallu du temps pour se décider. » Ç’a été tout. Sans doute, vous ne devez aucune reconnaissance à l’État. Mais, moi, je croyais vous avoir obligé. Et, même si je me trompais, vous pouviez ne pas me le faire sentir aussi fort. J’ai ravalé ma sensibilité et me suis donné tout à la réalisation de votre œuvre. Si elle demeure incomplète, à deux panneaux – et si vous n’avez pas fait les quatre, est-ce de ma faute ? Que de démarches inutiles, pour essayer de vous remettre le pinceau en main ! »… Etc. – 25 septembre. Après de nouvelles et longues explications, Ajalbert conclu : « Vous voulez bien, à la fin, me dire, que cette discussion ne saurait entamer notre amitié. S’il n’y avait pas admiration et amitié de ma part, je ne me serais pas ému de vos réclamations qui m’étaient pénibles, me traitant comme un bureaucrate négligent, oublieux, ou de mauvaise foi ! »… On joint le brouillon autographe de la réponse d’Anquetin à la première lettre (3 p. in-fol. au crayon), répondant aux reproches d’Ajalbert : « Et par-dessus le marché vous m’accusez d’être un orgueilleux, un homme d’argent – et de vous avoir fait encaisser ma mauvaise humeur depuis douze ans »….
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