ADER Nordmann. Paris. LETTRES AUTOGRAPHES & MANUSCRITS 21 JUIN 2024

235 81 232. MILITAIRES. 21 P.A.S. ; chacune sur une page grand in-fol. 200 / 300 € Pensées sur la Paix, par des militaires, destinées à être reproduites en fac-similé dans le livre Pax Mundi. Livre d’or de la Paix. Enquête universelle de la Ligue mondiale pour la Paix (Genève, 1932). Amiraux Besson, Docteur, Dumesnil, Grandclément, Grasset, Guépratte (2 p.), Mornet, et amirale Berryer. Généraux Cherfils, Debeney, Degoutte, Dubail, Ferrié, Guillaumat, de Mac Mahon, Mariaux. Maréchal Lyautey (« Maintenir sa force pour en éviter l’emploi »). Capitaines Delvert et Hubert, colonel Fabry, Mme Ch. Nungesser mère. 233. MILITARIA. 15 lettres ou pièces concernant Jacques Robineau de Bougon, capitaine du Génie. 300 / 400 € 2 lettres adressées à Robineau de Bougon, dont une du 23 juin 1791 : « nous avons appris la grande et facheuse nouvelle de l’évasion du Roy. Le bruit qu’on fait courir en même tems des désordres qui se passent à Paris [...] La guerre civile s’approche à grand pas […] elle sera vive j’espère neanmoins qu’elle ne sera pas longue »… Certificat de résidence, Châlons (Marne) 17 septembre 1792. L.S. du général Saint- Fief, 2 avril 1793. Laissez-passer délivré par la municipalité de Libre sur Sambre, 22 vendémiaire IV. Ordre de mission signé du général Picot de Bazos, Sedan 3 brumaire IV. L.S. par le général Milet-Mureau, 18 ventôse IV. 5 feuilles de route, 1796. 2 L.A.S. du général Bertrand, 1803 (avec brouillon de réponse de Robineau) et 1842. On joint une L.S. du maréchal Soult duc de Dalmatie au capitaine Sempé (1841). 234. MILITARIA. 14 lettres (L.S. et P.S.) et documents, la plupart concernant les nominations ou décorations du chevalier de XAINTRAILLES, 1818-1863. 250 / 300 € Prince Eugène de Beauharnais, Exelmans, Fleury, Maximilien Joseph de Bavière, Oudinot, Trezel, etc. 235. Frédéric MISTRAL (1830-1914). L.A.S., [Maillane] 20 juin 1894, à Mme Adrien Dumas à Villary, banlieue de Nîmes ; 4 pages in-8, enveloppe. 200 / 300 € Jolie lettre évoquant une excursion à Aigues-Mortes ; puis il a « gagné les Ste Maries par cette immensité du Sauvage (chanté par mes jeunes accents) ». Il a flâné « dans les rues silencieuses et sur le sable fin de cette terre sainte », et est « revenu à travers la Camargue par le petit chemin de fer qui la civilise, dans nos pénates de Maillane. Une fugue bien tranquille de deux jours ». Il aime bien ces fugues, notamment « au Pont du Gard, quand on y est tout seul, qu’on peut rêver, béer tout à son aise, devant ce bon colosse porteur d’eau qui vous fait vivre en pleine apogée romaine ! avec son brun Gardon farouche, son paysage romantique et la petite hôtellerie où l’on peut déjeuner au frais en notant seul ses impressions ». Quant à Lamartine : « Ce qui m’étonne, dans cette aventure […] avec Madame de Cessia, c’est qu’il s’en fallait qu’elle fut belle. Mais elle était si bonne ! »..

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