252 89 restées en France, Marguerite (Margot) Fehrenbach et Marie Lachelier : arrivée à Alger, déplacement à El Biar pour y rencontrer une ancienne relation, voyage et installation à Chabet el Ameur (commune d’Isserville), activité sur la ferme familiale, excursion à Blida, arrivée à Constantine puis à Biskra, séjours à Naples et à Rome. Il est aussi question de la famille, notamment de l’époux de Margot, le chimiste Georges Fehrenbach, collaborateur d’Alfred Nobel. La dernière lettre, écrite de Turin après la mort d’Ernest Mouchez, survenue le 25 juin 1892, se rapporte à un nouveau séjour en Italie, effectué en septembre de la même année. 251. Charles MOUCHEZ (1867-1911) fils de l’amiral, officier de marine, professeur à l’École navale. 53 L.A.S., 1892, à sa famille ; 250 pages in-8. 400 / 500 € Chronique d’une navigation en Méditerranée. Entré dans la Marine en 1885, Charles Mouchez était le fils d’Ernest Mouchez, directeur de l’Observatoire de Paris. Promu enseigne de vaisseau en 1891, il effectua l’année suivante un voyage à bord du Richelieu, une frégate cuirassée à deux hélices appartenant à l’escadre de la Méditerranée (escadre de réserve). Celle-ci quitte Toulon le 2 juin 1892 pour la rade des Salins d’Hyères, puis se rend à Golfe Juan le 16. L’étape suivante est Ajaccio, où elle stationne du 19 au 28 juillet, puis Bastia le 29, avant de revenir aux Salins d’Hyères le 31 juillet. À partir du 9 août ont lieu des manœuvres à Golfe Juan, puis elle retourne à la rade des Salins d’Hyères. Le 17 septembre, l’escadre est de retour à Toulon pour y passer l’hiver. La présente correspondance, de Toulon, Golfe Juan, Villefranche, Ajaccio et Bastia, s’étend du 25 avril au 29 octobre 1892 ; elle est constituée de 39 lettres à sa mère, 10 lettres à son père (décédé le 25 juin), et 4 lettres à ses sœurs. Il y parle de son installation à bord, de l’organisation de l’escadre placée sous les ordres du vice-amiral Vignes, de l’étatmajor du Richelieu commandé par le capitaine de vaisseau Melchior, des postes attribués à Mouchez, des essais d’appareillage, des approvisionnements, du matériel à embarquer, des visites à terre, de l’arrivée de bâtiments de guerre, du service à bord, des exercices (tir au canon, signaux), des manœuvres, de la navigation, de l’organisation des quarts, des inspections, de la disparition de son père, de sa succession à l’Observatoire et de la parution de son dernier travail sur l’hydrographie, des nouvelles de la famille, etc. 252. NAPLES. Athénaïs Antoine de Rocquemont, baronne d’ARLINCOURT, épouse du général CharleMarie Prévost d’Arlincourt (1787-1864), et dame d’honneur de la Reine Caroline. 75 L.A.S. « Athénaïs », Naples 1811-1815, à son époux le baron d’Arlincourt ; 194 pages in-8 ou in-4, tranches dorées, filigranes à l’effigie de Napoléon, quelques adresses. 1 000 / 1 200 € Très intéressante correspondance sur la Cour de Naples et le règne de Muratet sur l’éruption du Vésuve… Les lettres sont écrites durant les absences du baron d’Arlincourt, et donnent un vivant aperçu de la vie d’une famille d’officiers vivant dans le palais Acton, à Naples, sous le règne de Murat, et des événements qui la ponctuent : vie de la Cour, relations avec Caroline Bonaparte et Murat, éruption du Vésuve, trahison de Murat, etc. Nous ne citerons que 3 lettres, bien représentatives de cet ensemble. .../...
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