780 LINDBERGH Charles (1902-1974). PHOTOGRAPHIE avec signature autographe, cosignée par Richard BYRD et Clarence CHAMBERLIN, 1927 ; 25 x 20 cm. Célèbre photographie des deux aviateurs rivaux Charles Lindbergh et Clarence CHAMBERLIN (1893-1976), se serrant la main devant l’avion de Lindbergh, le Spirit of St Louis, avec le célèbre explorateur et pilote Richard BYRD (1888-1957), debout entre eux, en mai 1927, avant le départ de Lindbergh le 22 mai 1927 pour le premier vol transatlantique sans escale. 1 000 - 1 500 € 781 PASTEUR Louis (1822-1895). L.A.S., Paris 22 mars 1886, à Jules-Auguste BÉCLARD ; demi-page in-8. Il recommande à son collègue, secrétaire perpétuel de l’Académie de Médecine, la candidature d’Ernest MAINDRON (1838-1907), en lui rappelant « que Mr Dumas faisait de lui un très grand cas, comme secrétaire particulier de l’Académie des Sciences. C’est un homme très intelligent, très actif et qui a le goût et l’habitude du maniement des archives de sociétés savantes »… 700 - 800 € 782 PASTEUR Louis (1822-1895). L.A.S. « L. Pasteur », Paris 13 février 1889, à un « cher Directeur » ; 1 page in-8. Un passage de la lettre du Directeur « intrigue beaucoup mes enfants. Ils se montrent très curieux de savoir quel peut bien être ce poste hors d’Europe où mon fils “pourrait être envoyé momentanément et pour faire un intérim”. Nous ne serions pas, dit-il, absolument contraires à l’idée d’un éloignement hors d’Europe (pendant quelques mois s’entend) et surtout pour faire un intérim utile à son avenir. Nous avons ici un ménage de collègues autrichiens qui ont été passer l’été dernier en intérim à Washington. Ce sont des conditions assez tentantes pour nous faire réfléchir. Mais à quel poste M. Charmes a-t-il fait allusion ? »… 1 000 - 1 500 € 783 PASTEUR Louis (1822-1895). Apostille autographe signée « L. P » en marge d’un compte à en-tête de l’éditeur Gauthier-Villars, 31 décembre 1872 ; 8 mots au crayon bleu sur 2 pages en partie impr. Compte de Pasteur chez son éditeur donnant l’état des stocks et des ventes sur ses ouvrages : Études sur les maladies des vers à soie, Études sur le vinaigre, Quelques réflexions sur la science en France… En marge, Pasteur note, au crayon bleu : « Vous avez oublié les 96 ex. du Ministère L.P. » ; le compte du premier ouvrage a ensuite été corrigé à l’encre rouge. 300 - 400 € 784 VICTOR Paul-Émile (1907-1995). MANUSCRIT autographe signé « Paul Emile Victor », 1975 ; 3 pages in-4, sur papier quadrillé. Bilan des activités des Expéditions Polaires Françaises (EPF) qu’il a créées en 1947 : 42 expéditions, « plus particulièrement sur le désert de glace du Groenland et en Terre Adélie », 2000 scientifiques et techniciens sur le terrain, 350 000 km parcourus, 5 500 heures de vol, 40 affrêtements de navires, « 355 volumes et publications officiels “ Expéditions Polaires Françaises” », sans compter de nombreux articles. Il résume les activités de la base Dumont d’Urville en Terre Adélie, qui fonctionne sans interruption, et insiste sur la participation française à l’Expédition Glaciologique Internationale Antarctique entre la base et la station soviétique Vostok : « les glaciologues des EFP travaillent main dans la main avec leurs collègues russes ». Au Groenland, la France participe à l’Expédition Glaciologique Internationale, commencée en 1958. Il conclut : « Grâce aux Expéditions Polaires Françaises, la France a pris une place de premier rang dans l’importante collaboration pacifique internationale d’exploration scientifique et systématique des Pôles ». 500 - 700 € 785 VICTOR Paul-Émile (1907-1995). MANUSCRIT autographe, Fridtjof Nansen ; 2 pages in-4, sur papier quadrillé. Article sur le fameux explorateur arctique norvégien Fridtjof NANSEN (1861-1930, dont il rappelle d’abord l’importance en tant que créateur du « passeport Nansen ». Il effectua le premier la traversée du désert de glace du Groenland en 1888, puis conçut « un projet “fol et insensé” : celui d’atteindre le pôle Nord en se laissant dériver à travers la banquise ». Il raconte son périple : parti en juin 1893, à bord du Fram, il le quitte au bout de 14 mois, comprenant que le navire ne passera jamais le Pôle Nord. Avec quelques compagnons, il continue en traineau et atteint le point le plus au Nord le 8 avril 1895. Dans l’impossibilité de rejoindre le navire, le retour se fait à pied, dans des conditions difficiles ; il hiverne dans l’Archipel François-Joseph et sera récupéré par l’explorateur anglais Jackson en juin 1896, qui le ramène en Norvège où il retrouve le Fram : « Leurs retrouvailles furent célébrées par une bamboula mémorable ! » 400 - 500 € 780 781 782 784 783 785 166
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