813 FOUCAULD Charles de (1858-1916). L.A.S. « Ch. de Foucauld » Tamanrasset 14 octobre 1915, à un général ; 4 pages petit in-8 à l’encre violette (petit accroc réparé). À propos de la bataille des Dardanelles et de la guerre. Il remercie le général de l’envoi de la photographie de ses gros canons: «Vous sentez combien ma pensée & ma pauvre prière sont avec vous. En France c’est la lutte de la civilisation contre la barbarie, de la liberté contre la tyrannie, de l’esprit chrétien contre l’esprit payen. À Constantinople, c’est tout cela & c’est de plus l’extinction d’une vieille honte, d’un état de chose honteux pour toute l’Europe. Comme si ses autres infamies ne suffisaient pas à l’Allemagne, elle leur a ajouté celle de se faire le soutien des Turcs. – Ce sera une grande date que celle de votre entrée à Constantinople, le début des temps nouveaux, d’une ère nouvelle. Que le bon Dieu vous y fasse entrer bientôt & qu’il vous donne bientôt la pleine victoire sur tous les fronts ! Ici, calme profond Les troubles de Tripolitaine, où nos amis les Italiens n’ont été ni heureux ni sages & ont payé leur inexpérience, n’ont pas passé la frontière ». Il évoque la nomination du lieutenant Paul Duclos dans sa région... « Il n’y a pas encore de rezzous marocains dans l’Adrar, mais voici l’automne qui arrive, ils vont commencer ». Il termine dans l’attente de la joie de se retrouver après la victoire, « délivrés du poids qui pèse sur nos cœurs depuis 1870, dans notre France victorieuse & glorieuse... ce n’est pas le travail qui manquera dans cette France nouvelle où comme un soleil nouveau se sera levé »… 1 500 - 2 000 € officiers. – 12 mars 1798, au sujet de la remise des croix et des cordons rouges aux officiers, et du travail général des officiers de la Marine ; le Roi accorde à Hector « la grande croix de l’ordre de St Louis ». – 3 avril, concernant les décisions prises par lui et par le Roi pour les officiers. – 31 octobre, au sujet des demandes pour des officiers. – 22 juin 1799, louant les services d’Hector et de ses officiers, et les acceptant, si « nous obtenons enfin de servir l’épée à la main la cause du Ciel, de notre Roy, et de notre monarchie ». – 24 juillet, au sujet des réclamations du vicomte de Balleroy « contre les imputations qu’il croit qui lui ont été faites injustement »… – Londres 7 février 1800, demandant « l’état de tous les officiers de la marine du Roi qui sont en Angleterre et à Jerzey et Guernezey, avec indication de ceux que vous saurés être en Portugal et à Mayorque, ou ceux qui étoient en Espagne ont été obligés de se rendre »… – Edimbourg 29 septembre 1802, approuvant la formation par Hector d’un nouveau Comité pour traité avec le Comité anglais. Louis-Stanislas-Xavier, comte de PROVENCE, LOUIS XVIII. 2 L.A.S. – Vérone 20 novembre 1794, sur le Corps de la Marine et « son digne chef »… – Blankenburg 16 octobre 1797, louant la conduite du Corps de la Marine ; il examinera les services de chaque officier… Louis-Antoine, comte d’ANGOULÊME. L.A.S., Edimbourg 14 décembre 1796, concernant la grâce pour le chevalier Saint-Vincent. Charles-Ferdinand, duc de BERRY. L.A.S., Londres 25 avril 1798 : « Je connoissois votre zèle, et je comptois bien sur vous, et dès que j’aurois obtenu du Gouvernement Anglois la permission que je sollicite vivement de lui montrer la reconnaissance que nous lui devons des généreux secours et de l’azile qu’il nous a constamment donnés, en combattant pour lui, je comptois vous appeler sur le champ ici, pour être un de mes principaux chefs »… Louis-Joseph de Bourbon, prince de CONDÉ. L.A.S. et L.S. Rothenbourg sur le Neker 27 mars 1794, il recevra volontiers les officiers de la Marine « qui desirent se rallier a moy », et qu’il réunira au corps de l’Artillerie… – Mulheim 12 novembre 1795, il a été heureux de voir « enfin s’améliorer le sort de la Noblesse françoise qui s’est dévouée avec tant de zèle, de constance et de bravoure à combattre sous mes ordres pour le rétablissement de la Monarchie »… Louis-Philippe-Joseph, duc d’ORLÉANS (Philippe-Égalité). L.S., Paris 5 mai 1789, déplorant la mort de M. de Langle. Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de PENTHIÈVRE. L.S., Chateauneuf dur Loire 14 janvier 1784, concernant M. de Fautras.. Tsarine MARIE FEODOROVNA. L.A.S., Petersbourg 24 février / 7 mars 1798, déplorant « les malheurs qui accablent la France, et qui rejaillissent sur vous […] Mais en perdant votre fortune et vos biens, en les sacrifiant au service de votre Roi, vous avez encore augmenté l’estime que vous m’avez inspiré »…. Elle lui envoie un secours de mille roubles. – 5 L.S., 1803 - 1807, renouvelant ses vœux et ses sentiments d’affection pour Hector. Plus la copie d’une lettre de l’ambassadeur de Russie à Londres, 13/24 avril 1792. 3 000 - 4 000 € 814 FRANCE LIBRE. CHAUVET Maurice (1918-2010). TAPUSCRIT et DESSINS, juin 1944 ; cahier broché de 26 pages in-4 suivies de 39 dessins à l’encre. Ensemble de dessins réalisés au camp d’entraînement du Commando Kieffer en Écosse. Maurice Chauvet (Gâvre 1918-Paris 2010), sous-officier français, membre du Commando Kieffer, dessina le fameux insigne des commandos français que portent encore aujourd’hui les commandos de marine. Nous étions 177. Histoire du Commando Français pour les Français Libérés. Ce tapuscrit de 26 pages est suivi de 39 dessins à l’encre légendés au crayon, en anglais, montrant les membres du commando à l’entraînement au camp d’Achnacarry (Écosse). Le récit relate le débarquement du 6 juin 1944 sur la plage de Colleville (Sword Beach) face à Ouistreham, les journées de combat de juin et juillet 1944 et se termine le 6 septembre 1944 avec le rapatriement du reste du commando. Il est accompagné d’une carte manuscrite et illustrée en couleurs, Campagne de Normandie (22 x 54 cm sur calque), figurant la campagne du commando du 6 juin au 6 septembre 1944. On joint un autre tapuscrit de Chauvet : Commando et petits raids (15 p. in-4, avec planche d’illustrations). 1 500 - 1 800 € 813 814 177 Autographes & Manuscrits • 9 juillet 2025
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