864 MONTHOLON Charles-Tristan, comte de (1783-1853). 12 L.A.S. et 1 P.A.S. « Montholon », Frémigny, Paris et Berne 1825-1839, à André PONS de l’Hérault ; 18 pages in-4 ou in-8, qqs adresses. Belle correspondance à un autre fidèle de Napoléon. 28 juin 1825. Il a recommandé la lettre de Pons à LAFFITTE, et il défend leur ami commun MARET DE BASSANO contre le jugement injuste de Pons… 8 septembre, il a lu attentivement le manuscrit de Pons [du Congrès de Châtillon] : « je ne concevrais pas qu’il fût possible à un ami de la vérité d’y changer une phrase. […] Je le trouve parfait et j’en juge par les sensations qu’il m’a fait éprouver. Il a remué toutes les cordes de ma harpe morale »… 12 mars 1826. Il lui renvoie sa lettre aux exécuteurs testamentaires qu’il trouve très bien, et un mandat de 10 000 francs sur la maison Laffitte… 12 mars 1828. Il apprend que Pons a refusé une situation qui lui convenait, par fidélité. « Nos actes de société sont signés mais la Compagnie n’est pas encore en activité en ce qui regarde les établissements dont elle vous confie la direction principale. L’ordonnance du Roi se sollicite »… 8 septembre, à propos du transfert des actions de Commentry… 4 octobre 1830, son règlement à Pons de la dette de l’île d’Elbe a été rejeté des comptes de la succession par le général BERTRAND, et Montholon confie la position affreuse dans laquelle il se trouve. « J’ai appris de l’Empereur à supporter le malheur sans murmurer, et avec courage »… 15 juin 1836, envoi d’un extrait d’instructions signées par NAPOLÉON à Longwood, le 26 avril 1822, pour marier sa petite cousine Pallavicini d’Ajaccio au général DROUOT… 30 août, il a lu avec émotion l’article que Pons lui a consacré ; l’article comporte quelques erreurs insignifiantes « dans l’analyse de ma vie antérieure à Ste Hélène, et qui le sont d’autant plus encore que pour moi la vie politique ne sauroit avoir une date plus ancienne que celle de mon embarquement sur le Bellérophon »… Etc. On joint une L.A.S. de condoléances à la fille de Pons (1853). 800 - 1 000 € 865 PROVENCE. CHARTE, Paris 21 juillet 1565 ; rouleau de parchemins cousus (7,50 mètres x 58 cm). Arrêt du Parlement de Paris confirmant la possession des terres de Calvisson et Massilargues et Calvisson (actuel département du Gard), au profit de Jean de Loüet, héritier mâle de Marguerite de Murat, annulant les arrêts de la cour de 1449 et 1535 en faveur des hoirs filles. 400 - 500 € 864 866 193 Autographes & Manuscrits • 9 juillet 2025
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