AGUTTES . Vente Judiciaire, Aristophil

31 Autographes & Manuscrits • 9 juillet 2025 231 PISSARRO Camille (1830-1903). L.A.S. « C. Pissarro », Paris 19 mai 1891, à son fils Georges MANZANA-PISSARRO ; 2 pages et demie in-8. Il a reçu les dessins pour Pouget qui lui semblent « bien mieux que le premier ». Il a aussi reçu les plaques, mais regrette qu’il n’ait pas trouvé les zincs Cours la Reine. Il est fâché qu’il ne lui ait envoyé ni épreuves ni plaque d’Une rue à Rouen (rue des Arpents) : « Je ne comprends pas comment tu arranges les choses ». La lettre de Lucien mentionne pourtant tout cela. Il lui demande de regarder « dans mes cartons si tu n’y trouves pas une épreuve […] C’est l’ép. d’artiste Une rue à Rouen rue des Arpents, Cuivre A. […] c’est ennuyeux, c’est une épreuve bien de vente ». Il l’avertit aussi qu’il fait mal les rouleaux pour la poste, qui lui arrivent froissés au bout, ainsi que les épreuves « bien froissées aussi, quant aux plaques c’est un miracle qu’ils n’aient pas été rayés »... Il lui envoie la dernière lettre de Lucien : « Je vais faire monter les gravures qu’il m’a envoyé et les faire voir à Mr GALLIMARD ». Il va aller chez Parenteau et espère pouvoir partir la semaine prochaine, car il est très contrarié par l’affreux mauvais temps qui le gêne pour faire ses courses et interrompt ses affaires : « vraiment voilà un printemps qui vaut l’hiver, on gèle, on se mouille et on s’embête ». Il le prie d’embrasser les petits « ainsi que ta mère » et signe « ton père aff. C. Pissarro ». 800 - 1 000 € 232 PISSARRO Camille (1830-1903). L.A.S. « C. Pissarro », Eragny 22 novembre 1892, à Georges LECOMTE ; 1 page in-8. « J’écris à l’ami Tessier lui demandant de venir Dimanche prochain, cela vous convient-il ? Je voudrais bien vous montrer mes tableaux avant de les expédier à Durand [DURAND-RUEL]. Dites à LUCE de venir. J’ai reçu un mot de MIRBEAU, il pense que vous trouverez à vous caser au journal bientôt… …espérons ! »… 600 - 800 € 233 PISSARRO Camille (1830-1903). L.A.S. « C. Pissarro », Paris 111 rue St Lazare 1er juin 1893, à SA FEMME JULIE ; 2 pages in-8. Leur fils Lucien annonce son arrivée mardi soir, trop tard pour voir l’exposition MONET, qui, prolongée jusqu’au 4, sera donc fermée mercredi : « est-ce de l’indolence ou de l’indifférence, c’est fâcheux parce que j’aurais voulu voir cette exposition avec lui et me confirmer dans certaines idées pour mon travail, tu ne saurais croire combien je regrette ce contretemps »… 800 - 1 000 € 231 232 233

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