32 234 PISSARRO Camille (1830-1903). L.A.S. « C. Pissarro », « Rouen, Hôtel d’Angleterre », 6 octobre 1896, à Sa FEMME JULIE ; 2 pages petit in-8. Inquiétudes au sujet de leurs fils Rodolphe et Lucien, qui sont à Londres. « Ma chère Julie Je voulais moi aussi partir, mais si tu peux assurer l’arrangement pour les deux gas, tu pourrais aller à Londres. Il faut que l’un de nous deux y aille, si j’y allais, il faudrait que l’on me garde ici ma chambre, ce serait peut-être scabreux. Dans tous les cas je pourrai aller à Eragny de temps en temps car cette maladie sera longue dit le Docteur ». Il est « fort inquiet » d’être sans nouvelle de Londres. « Si tu pars écris-moi de suite ou que Rodolphe m’écrive, il faut écrire ou télégraphier à Lucien d’aller au devant de toi. […] si tu te décides à partir il ne faut pas tarder, j’attendrai des nouvelles de Londres et je verrai à aller voir à Eragny comment cela se passe. Faisons pour le mieux »… 800 - 1 000 € 235 PISSARRO Camille (1830-1903). L.A. (brouillon), Paris 11 février 1897, à Mlle Marie ; 1 page in-8. Contestation sur la vente d’un tableau. « Chère demoiselle Marie Ce que j’ai écrit à votre frère à propos du tableau en discussion est absolument exacte, je vous crois très de bonne foi, mais je soupçonne MURER d’avoir embrouillé les cartes car vous mêmes vous êtes indécis sur la pocession de cette toile, cela se comprend, votre frère prétend l’avoir reçue pour parfaire la somme de 150f !!... pour 50f j’aurai hésité à faire un marché pareil, je tenais beaucoup a avoir cette esquisse qui devait me servir pour faire un grand tableau, non, ce qui est plus vrai et ce dont il me semble me souvenir c’est le pastel “le patissier enfournant” qui a servi à parfaire l’appoint... C’est plus logique ; ma femme et Lucien […] s’en souviennent très bien »… 500 - 700 € 236 PISSARRO Camille (1830-1903). L.A. (minute), Éragny par Gisors 2 septembre 1897, à son cher Jean ; 1 page et quart in-8 Il s’excuse auprès de son cher ami de n’avoir pas assisté à son mariage : « Vous avez dû apprendre combien nous avons été éprouvés […] avec la maladie de Lucien » [son fils]. Il ira un jour à Rouen leur serrer la main... Il lui demande un petit service : « Un des amis de mon fils Lucien, Monsieur RICKETTS artiste et patron de la maison Macon et Ricketts éditeurs à Londres […] nous demande si vous ne pourriez pas recommander une maison qui voudrait se charger d’imprimer des cottons pour la reliure »… 400 - 500 € 237 PISSARRO Camille (1830-1903). L.A.S. « C. Pissarro », Paris 7 octobre 1897, à son fils Ludovic-Rodolphe PISSARRO ; 1 page in-8 à en-tête de l’Hôtel et Restaurant de Rome Garnier. « Mon cher Rodolphe Ta mère est arrivée ce matin, par conséquent j’ai changé mon jour de départ ce sera pour demain. Je prendrai le train de 11 h ½ qui arrive à 2 h. Ta mère viendra probablement par le train de 3.45. Vient avec la brouette »… 400 - 500 € 238 PISSARRO Camille (1830-1903). L.A.S. « C. Pissarro », Paris « 111 rue St Lazare » 25 novembre 1898, à une dame ; 1 page in-8. Il n’est « que pour deux ou trois jours à Paris. Je suis à l’Hôtel le matin entre 9 h et 10 h, bientôt je serai à même de recevoir votre fils ayant l’intention de passer l’hiver à Paris, je pourrai alors consacrer plus de temps à notre entretient »... 400 - 500 € 234 235 237 236 238
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