76 539 CÉLINE Louis-Ferdinand (1894-1961). L.A.S. « Destouches », Saint-Malo 24 [juillet 1937], à son traducteur John MARKS ; 2 pages in-4. Il est parti travailler à Saint-Malo, puis ira « à l’assaut de Jersey », avant d’aller à Deauville. « La situation politique en France des plus nerveuses, comme vous savez. Passerons-nous l’hiver ? C’est peu probable ». Il demande des nouvelles de Night and Day, la revue fondée par Marks : « Ce doit être un plein succès ». Il demande d’en envoyer « le numéro un » au peintre Henri MAHÉ à Camaret : « C’est un ami aussi, plein de talent, je voudrais qu’il travaille aussi un jour ou l’autre pour vous »... Lettres (Pléiade), n° 37-27. 400 - 500 € 540 CÉLINE Louis-Ferdinand (1894-1961). L.A.S. « LF Céline », Copenhague 30 avril [1947, à Maître Albert NAUD] ; 1 page et demie in-fol. (légers défauts marg.). À son avocat. « Mon beau-père, M. Pirazolli, me fait offrir par un ami du président Auriol l’assistance de Me Fourcade. Je suis enchanté vous le pensez d’accueillir ce défenseur. Mais il est bien entendu que vous demeurez mon premier défenseur et que vous déciderez, souverainement, s’il vous convient ou non d’être assisté par Me Fourcade. À cette condition j’ai immédiatement écrit à Me Fourcade pour lui demander de joindre ses efforts aux vôtres. Il paraît extravagant en toute équité que MONTHERLANT fasse en ce moment une brillante rentrée sur la scène littéraire lui qui a cent fois plus collaboré que moi – “Articles dans la Revue France Allemagne” etc. lorsque je suis encore ici à pourrir dans les prisons du Roi de Danemark (hier Christian X aujourd’hui Frédéric IX). Il y a du croquemitaine dans tout ceci, une odieuse comédie d’intimidation et d’injustice – dont certainement vous ne tarderez pas à démêler la trame »… 700 - 800 € 539 540
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