AGUTTES NEUILLY. LETTRES & MANUSCRITS

LOT DESCRIPTIF ESTIMATION (€) 8 6 ALBUM AMICORUM. Ensemble de 25 feuillets avec poèmes et P.A.S. de divers écrivains ; 25 feuillets oblong in-4 tirés d’un album, tranches dorées. Poèmes par Jacques ANCELOT (Adieux de Lord Byron à Venise, annoté par J. Janin), Émile BARATEAU (Pour Marie, quand elle aura trois ans), Hippolyte BIS (Fragment du Cimetière en vente), Louis BOULANGER (« Il est au fond des forêts sombres »…), Edmond COTTINET (Octobre), Antoni DESCHAMPS (« Dans ce temps d’égoïsme »…), Alexandre DUMAS père (« Vierge à qui le calice à la liqueur amère »…, avec note de Jules Janin), Charles DUPEUTY (« Excusez-moi, je ne vous connais pas »…), Charles-Guillaume ÉTIENNE (extrait de la comédie des Deux Gendres), Ernest FOUINET (Sonnet écrit pour la loterie tirée à l’opéra, au profit des pauvres), Jean-Baptiste de PONGERVILLE (« Si tout périt en nous »…), SAINTE-BEUVE (Sonnet à Madame xxx), Eugène de PLANARD (Prologue inédit de La Belle au Bois dormant, opéra-comique), J.B.A. SOULIÉ (À la Lune), Alexandre SOUMET (fragment de l’Enfer racheté), Alfred de VIGNY (L’Esprit Parisien, Sonnet pour la fête de la mi-carême à l’Opéra, au bénéfice des pauvres), Jean-Charles VIAL (« Monsieur de Castignac »… sizain)… Textes divers par Virginie ANCELOT, Antoine JAY, P.F. TISSOT (Sur la jeunesse de notre temps), Joseph MICHAUD, etc. 800 - 1 000 7 ALBUM AMICORUM. Environ 25 lettres, cartes, dessins ou inscriptions autographes ou autographes signés (plus qqs photos), 1911 - 1927, au poète Roger de NEREŸS et aux siens ; in-8, reliure maroquin bordeaux, tranches dorées, étui (qqs mouill.). R. de NEREŸS, Jules MASSENET, Henri de RÉGNIER (quatrain), Louis BARTHOU, Jean RICHEPIN (poème), Édouard SCHURÉ (vers), Sarah BERNHARDT (avec fleur séchée), Henri BERGSON (maxime), Antoine CALBET (dessin), Vincent d’INDY (extrait de Fervaal), Pierre CARRIER-BELLEUSE (dessin), CAROL-BÉRARD (9 mesures de sa Symphonie des forces mécaniques), Han RYNER, Jean de BONNEFON, H. de CALLIAS (dessin aquarellé), Jean de GOURMONT, Émile BOURDELLE (belle L.A.S. ornée de 2 aquarelles, 1921, au sujet de ses Peintures pour la Reine de Saba), Francis VIELÉ-GRIFFIN (poème, Transposition), Raoul GUNSBOURG, J.-C. MARDRUS, etc. 1 000 - 1 500 8 ALEXANDRE Ier (1777 - 1825) Tsar de Russie. L.S. « Alexandre », Sarskoe Selo 8 octobre 1821, à « Votre Altesse Royale » (le Prince EUGÈNE DE BEAUHARNAIS) ; 2 pages in-4 ; en français. Le Tsar n’a pu répondre à la lettre du 26 juillet (lui parlant sans doute de la mort de Napoléon qui fut connue seulement à cette époque en Europe). Alexandrevoue à Eugène « un trop sincère attachement pour ne pas ressentir une vive peine de son affliction [...] Le vœu dont Votre Altesse Royale m’entretient [...] honore Ses sentimens, et il seroit impossible de n’y pas trouver une nouvelle preuve des qualités de Son cœur. Il me semble néanmoins que dans cette occasion les affections, quelques vives qu’elles soient [...] devraient céder aux calculs de cette prudence qui a toujours marqué la conduite de Votre Altesse Royale. Je crois donc que sous tous les rapports il seroit préférable qu’elle renonçât à Son désir. Dans les temps où nous vivons, la malveillance est si active, ses interprétations sont si perfides et si fausses, qu’on ne saurait mettre trop de soins à s’abstenir de toute démarche dont elle pourrait s’emparer »... 800 - 1 000 9 ALEXANDRE II (1818 - 1881) Tsar de Russie. L.A., S.P. [Saint Petersbourg] 7/19 janvier 1868, à Catherine DOLGOROUKI, « Katia » ; 4 pages in8. Lettre d’amour à sa maîtresse. Il lui reproche de lui faire une scène, et il a la mort dans l’âme. Il cite longuement la lettre de Katia, et ajoute : « Après tout cela je te laisse juger toi même ta conduite, envers l’être qui vit et ne respire que par toi ». Il ne peut lui en garder rancune, car il l’aime « plus que la vie […] je veux que tu viennes, car ce serait par trop vilain de ta part de me priver du bonheur de te revoir et comme preuve, que tu ne gardes rien sur le cœur, je te supplie, quand tu m’apperceveras, de toucher de ta main ton médaillon au cou et moi en réponse je toucherai ma croix de St George. Tu me rendras la vie par là »… 1 500 - 2 000 10 ANDERSEN Hans Christian (1805 - 1875). POÈME autographe signé « H. C. Andersen », Stuttgart 2 octobre 1860 ; 1 page oblong in-8 (montée sur carte ; un peu jaunie, avec traces de montage) ; en allemand. Tercet en allemand. « Die Vernunft in der Vernunf[t] ist das Wahre. Die Vernunft in den Willen ist das Gute, Die Vernunft in der Phantasie ist das Schöne ! » Ce qui compte c’est la raison dans la raison. Ce qui est bien c’est la raison dans la volonté, Ce qui est beau c’est la raison dans la fantaisie ! 1 500 - 2 000

RkJQdWJsaXNoZXIy NjUxNw==