28 93 [MARIN (François)]. Les Dons de Comus, ou Les Délices de la table… Paris, Prault fils, 1739. In-12, veau fauve, dos orné, tranches marbrées (Reliure de l’époque). 1 000 / 1 200 Édition originale rare du « vade mecum du maître d’hôtel et du cuisinier ». Frontispice gravé par Le Bas. L’Avertissement anonyme de 32 pp. mit le feu aux poudres dans la controverse sur la nouvelle cuisine. Attribué à deux jésuites, les Pères Brumoy et Bougeant, ce texte-clé est plus vraisemblablement de Meusnier de Querlon, reconnu comme l’auteur de l’Apologie des modernes (1740) et de la préface de la Suite des Dons de Comus (1742). De la bibliothèque James Butler, avec ex-libris. Vicaire, 284 – Oberlé, n°108 – Bitting, 307 – Livres en bouche, n°198. 94 MARIN (François). Suite des Dons de Comus, ou l’Art de la Cuisine réduit en pratique. Paris, Pissot, 1742. 3 volumes in-12, basane havane marbrée, dos à nerfs, compartiments ornés de fleurons dorés, pièces de maroquin rouge, tranches marbrées (Reliure de l’époque). 800 / 1 000 Édition originale très rare d›un des ouvrages les plus importants du règne de Louis XV. La préface est attribuée à Meusnier de Querlon, l’auteur des Soupers de Daphné. Marin fut d’abord cuisinier de Madame de Gesvres. Il officia ensuite chez le Maréchal-Prince de Soubise (1715-1787) qui faisait partie des soupers fins de Louis XV en même temps que le Prince de Dombes (1700-1755), qui, sans se dévoiler l’auteur du Cuisinier Gascon (1740). On attribue au Prince de Soubise la célèbre sauce aux oignons. Marin décrit « trois sauces particulières aux oignons ». Le premier volume concerne : les bouillons, consommés, sauces, coulis, les potages et viandes ; le deuxième volume concerne le cochon, les volailles, le gibier, les légumes et champignons ; le troisième volume concerne les pâtés, pâtisseries, rôtis, beignets, canapés, œufs, bouillons ; quelques sauces et de nombreux apprêts de poissons de rivière et de mer, et la Cuisine et économie bourgeoise. C’est un ouvrage très complet offrant un éventail de plus de 1 500 recettes bien décrites. Quelques légères traces claires dues au papier employé et antérieures à l’impression, rendu un peu plus savoureux par 4 marques d’appartenance à la même personne, dont : Ce livre appartient à moy Claude Pierre Mortier de Rive de Gié en Lionnais, bon garçon. Ceux qui le trouveront à lui le renderon, et il leur païra bien gracement leurs peines, fait à Verdun, ce 10 février mil sept cent quarante huit, Claude Pierre Mortier 1748. Autre ex-libris manuscrit : Ce livre appartient à moi qui m’appelle Claude Pierre Mortier, traiteur à Verdun le 14 aout 1748. Dos renouvelés et remontés. Petites restaurations, très bien faites aux coins.
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