31 101 [MENON (Joseph)]. La Nouvelle cuisinière bourgeoise, suivie de L’office a l’usage de tous ceux qui se mêlent de dépenses de maisons. Paris, chez Guillyn, 1746. In-12 relié veau brun, dos à nerfs orné, tranches rouges (Reliure de l’époque). 400 / 500 Cette édition est de la plus grande rareté. C’est un faux manifeste d’origine française publié à la même date que l’édition originale. Outre de nombreuses fautes, certaines recettes ont été renommées : les sauces au « vin de Cahors » remplacent celles au vin de Champagne ; l’alose de la Seine est remplacée par celle de la Garonne (p. 140) ; une « Sauce à la Gascogne » qui accompagne la merluche semble indiquer une édition du Sud-ouest de la France, très probablement à Bordeaux. Elle n’est pas signalée dans les bibliographies consultées sauf Cagle, n° 336. On peut noter un exemplaire dans la bibliothèque Pierre de Crombrugghe en mauvais état. Exemplaire en reliure d’époque, plats restaurés. De la bibliothèque Édouard Nignon, avec ex-libris. 102 [MENON (Joseph)]. La Cuisinière bourgeoise, suivi de l’Office, à l’usage de tous ceux qui se mêlent de dépenses de maison. Nouvelle édition corrigée et considérablement augmentée, à laquelle l’on a joint La Manière de disséquer, connoître et servir toutes sortes de viandes. Paris, Guillyn, 1748. In-12, basane fauve de l’époque, dos à nerfs orné, tranches rouges (Reliure de l’époque). 300 / 400 Seconde édition, en partie originale, du plus célèbre manuel de cuisine français. Cette seconde édition est augmentée de La manière de disséquer, connaître, servir toutes sortes de viandes. C’est la première fois que l’auteur signe son nom en entier au bas du premier feuillet de texte. Un passage de onze lignes concernant les qualités afférentes à la bonne cuisinière a été supprimé dans la préface de cette édition. Ex-libris de l’époque : De la bibliothèque de M. de Clermont Gallerande, capitaine au Régiment de cavalerie d’Orléans. De la bibliothèque du grand cuisinier Édouard Nignon, l’auteur de l’Heptaméron des gourmets, avec ex-libris. Vicaire, 236. 103 [MENON (Joseph)]. La Science du Maître d’hôtel confiseur, avec des observations sur la connoissance & proprietés des fruits. Paris, Paulus-du-Mesnil, 1750. In-12, basane brune marbrée, dos à nerfs orné, tranches rouges (Reliure de l’époque). 400 / 500 Édition originale rare. Composé par Menon, cet ouvrage destiné aux praticiens pour composer gaufres, glaces, biscuits, dragées, diablotins, amandes et pralines, macarons, massepains, sirops, conserves, ouvrages de décoration en sucre, mousses, liqueurs. Vicaire, 590 - Bitting, 320 - Cagle, 342. 104 MENON (Joseph). Les Soupers de la cour, ou L’Art de travailler toutes sortes d’alimens, pour servir les meilleures tables, suivant les quatre saisons. Paris, Guillyn, 1755. 4 volumes volumes in-12, demi-maroquin brun, dos à nerfs ornés, têtes dorées (Reliure du XIXe siècle). 600 / 800 Édition originale de cet important recueil : «(...) ses menus saisonniers (...) mentionnent la décoration des repas (...). Plus de deux mille recettes concernent viandes, poissons, pâtisseries, huîtres, omelettes et l’office (conserves, confitures, pastillages et sables décoratifs). Le service est indiqué en marge. La diététique est absente» (Livres en bouche). De la bibliothèque John Hodgkin, avec ex-libris. Coiffes et coins rapés, frottements sur les dos. Vicaire, 591-592 - Livres en bouche, n° 212 - Manque à Bitting, et Oberlé. 105 [MENON (Joseph)]. Traité historique et pratique de la cuisine, ou Le Cuisiner instruit (...). Suivi d’un petit abrégé sur la manière de faire les confitures liquides et autres desserts de toute espèce. Paris, Cl.-J.-B. Bauche, 1758. 2 volumes in-12, basane marbrée, dos à nerfs ornés, pièces de titre rouges et de tomaison brunes, filet à froid d’encadrement sur les plats, tranches rouges (Reliure de l’époque). 300 / 400 Édition originale, anonyme, illustrée de 4 planches dépliantes. Le premier tome s’ouvre sur une séries de tables diverses et de menus ; suivent les parties consacrées à la dissection, les jus, les coulis, les ragoûts, les sauces, les roux, les farces ; les viandes ; et enfin les confitures et desserts. Le deuxième tome concerne les poissons, les pâtisseries, les œufs, et les légumes. Vicaire, 592.
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