ALDE. Voyages & Histoire naturelle

25 37 MONTEUX (Jérôme de). Commentaire de la conservation de santé, et prolongation de vie. Lyon, Jean de Tournes, 1559. In-4, veau marbré, dos orné, tranches rouges (Reliure du XVIIIe siècle). 300 / 400 Très rare première édition française, imprimée par Jean de Tournes. Édition originale de la traduction française de Claude Valgelas d’un intéressant traité composé en latin par le médecin dauphinois Jérôme de Monteux, seigneur de Miribel et de La Rivoire. Maints passages de cet « ouvrage curieux où se trouvent résumées toutes les notions de médecine domestique et d’hygiène en cours à cette époque » (Cartier) se rapportent à l’alimentation et aux boissons. Exemplaire de Pierre Adamoli (1707-1769), avec ex-libris et cachet de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, à laquelle le célèbre collectionneur lyonnais avait légué sa bibliothèque et son médaillier. Le volume est ensuite passé dans la bibliothèques du bibliophile dauphinois Eugène Chaper (1827-1890), avec ex-libris et cette note manuscrite : Acquis à la vente Bréghot du Lut fils en 1863, Grenoble. L’avocat et philologue lyonnais Claude Bréghot du Lut (1784-1849) avait été président de l’Académie lyonnaise. Exemplaire incomplet de 10 feuillets (ff. n1-4, s2-3 et Q1-4), épidermure au second plat, coiffe de tête abîmée, mouillures et rousseurs. Cartier, n°445 – Durling, n°3286. 38 MUZIO (Vittorio). Opuscula quædam e quibus belli et pacis artes studiosus lector facile discere poterit. Pavie, [héritiers de Girolamo Bartoli pour] Giovanni Battista Vismara, 1594. In-4, maroquin rouge, triple filet doré, armoiries au centre, dos orné d’un chiffre couronné répété, dentelle sur les coupes, tranches jaspées (Reliure du XVIIe siècle). 1 000 / 1 200 Précieux exemplaire en maroquin rouge aux armes et au chiffre du grand Colbert, avec sur le titre l’ex-libris manuscrit de la Bibliotheca Colbertina (1728, II, n°10485). Le ministre de Louis XIV avait formé, avec le concours de Pierre de Carcavi, une bibliothèque savante célèbre dans toute l’Europe. À sa mort, elle passa entre les mains de son fils aîné Jean-Baptiste, marquis de Seignelay, puis de son fils cadet Jacques-Nicolas, archevêque de Rouen, et enfin de son petit-fils Charles-Éléonor, avant d’être dispersée en vente publique, de 1728 à 1732, en non moins de 111 vacations. Des bibliothèques du château écossais de Skene, dans l’Aberdeenshire, avec ex-libris ; et du château de Rubelles, avec cachet des Archives Le Moyne de Martigny. Edit16 : CNCE 40097. 38

RkJQdWJsaXNoZXIy NjUxNw==