Mercredi 8 novembre 2023 66 HISTOIRE 221 NAPOLÉON III (Charles Louis Napoléon Bonaparte) [Paris, 1808 - Chislehurst, 1873], empereur des Français. Lettre signée « Napoléon » adressée à L’archevêque de Bordeaux. Palais des Tuileries, 6 janvier 1855 ; 1/3 de page in-folio. « à vos souhaits et à vos prières pour l’impératrice et pour moi au retour du nouvel an, vous avez cru devoir mêler une appréciation chaleureuse des résultats données à la France par nos dernières victoires, un tel langage ne peut être inspiré que par l’amour sincère de la patrie et j’aime à le retrouver dans l’un des membres le plus haut placé du clergé. » 400 / 600 € 222 NOAILLE Louis Antoine de [, 1651 - , 1729], évêque de Cahors puis de Châlons, il est ensuite archevêque de Paris de 1695 à 1729, créé cardinal en 1700. Pièce signée avec une partie imprimée. 1 page in-4°. 50 / 100 € 223 [ORDRE DE MALTE] Ensemble de 10 lettres ou pièces autographes, 1763-1826. — Deux lettres concernent une chaloupe bombardière dont le plan a été offert à la Cour de Naples. Le chevalier de Grasse du Bar, auteur d’un mémoire sur cette chaloupe armée d’un mortier, sollicite un appui pour avoir l’autorisation de porter la croix de l’ordre, ayant déjà celui du duc de Choiseul [alors secrétaire d’État à la Marine]. - L.a.s. d’Emmanuel-Armand de Vignerot du PlessisRichelieu, duc d’Aiguillon, à une dame, Fontainebleau 10 octobre 1771, à propos du chevalier du Bouchage, recommandé par le roi, pour l’obtention d’une commanderie en Provence. — L.a.s. du chevalier de Gournay à M. Laurence, banquier à Poitiers, auquel il donne bon espoir pour que ses deux fils soient admis dans l’ordre, malgré les réticences de M. de La Houssaye. — Minute autographe et l.a.s. du chevalier La Croix de Chevrières, indiquant les dispositions et les frais nécessaires pour entrer dans l’ordre de Malte, se référant à une demande faite par le commandant d’Hautefeuille auprès du Grand Maître de Rohan pour le fils de son correspondant en 1795, actuellement servant en Hollande. « L’Ordre ne peut être considéré comme un Ordre étranger et puisqu’il est européen, pourquoi le roi de Hollande pourrait-il ne pas voir avec un véritable plaisir un Ordre qui a rendu tant de service à toutes les puissances, sans nuire à aucune et sans chercher de conquêtes ». — P.s. d’Étienne duc de Damas-Crux, aux Tuileries 20 novembre 1815. Certificat de service établi pour Jean Baptiste Joseph Ange de Forfanz, émigré en 1791, ayant servi dans la coalition de Bretagne puis dans le régiment de Damas Infanterie en 1793 et 1794, blessé à la jambe « en combattant comme un brave », avec cachet de cire rouge aux armes et croix de Malte. — 2 l.a.s. à M. La Croix, généalogiste de l’ordre de Malte, Bruges 20 juillet 1821 et 28 mai 1822, relative à une demande d’admission et à la reconnaissance éventuelle par les Pays-Bas des brevets nouvellement délivrés à Paris par l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. — L.a.s. du marquis Jacques de Clermont-Mont-Saint-Jean, Hermé près Provins 4 mai 1826, répondant à M. Houdet à propos du père de celui-ci, député du Tiers-États aux États Généraux de 1789 qui a sûrement obtenu la croix de l’ordre mais qui n’apparaît pas, sur une liste nominative établie en 1815, faute de renseignements nécessaires. Guillaume-Benoît Houdet (1744-1812), élu en 1789 par le bailliage de Meaux, avait voté contre la mort du roi et fut incarcéré sous la Terreur pour ses opinions modérées ; son fils fut anobli le 30 juin 1830. 300 / 400 € 221
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