Mercredi 8 novembre 2023 80 MUSIQUE 258 GAVOTY Bernard [Paris, 1908 - id., 1981], organiste et critique musical français. Ensemble de 2 lettres autographes signées et deux cartes postales autographes signées, adressées à Alfred Cortot. — Cornillon par Mably, 2 août 1945 ; 2 pages in-4°. Il y parle de la biographie qu’il écrit sur Cortot. « En plein travail sur «vous» [...] je tombe sur une citation de Léon Daudet, magnifique, que j’ai l’intention d’utiliser dans mon livre, et que je vous copie dans la pensée qu’elle vous plaira. Elle est extraite de « Devant la douleur » (p. 217) [...] qu’en dites vous ? Moi je trouve cela superbe et rentrant tout à fait dans le cadre de mon dessein. Comme c’est bon de travailler ! Et combien les réalisations du travail dépassent les vitualités du rêve ! C’est maintenant que je vous découvre. Je m’y applique avec joie, car, ainsi que l’a fort bien deviné et dit Madame Cortot, je peux faire non seulement un livre utile, mais, par dessus le marché, un beau livre. [...] Croyez vous que Colette accepte de faire une préface ? » — Paris, 5 décembre 1945 ; 2 pages in-8°. Bernard Gavotu explique sa joie de savoir son « cher maître » en meilleure santé et cela grâce à sa force de sa volonté. — 12 septembre 1946 ; 1 page in-12°. Il y donne de ses nouvelles pendant ses vacances dans le Sud de la France. — 5 août 1951 ; Bayreuth ; 1 page in-12°. « Que de fois n’avons nous pas évoqué votre image durant le festival ! Comme on comprend bien ici ce qui a été le ressort de votre génie et de votre ferveur ! Il y a là une source éternelle de beauté. J’ai bien pensé à vous en ce lieu où Wagner et Liszt sont vivants à jamais. » 100 / 200 € 259 GAVOTY Bernard [Paris, 1908 - id., 1981], organiste et critique musical français. Ensemble de 3 lettres autographes signées, adressées à M. Cortot qu’il appelle « Maître ». — Lettre de 2 pages in-4°. Cornillon par Mable, Loire ; 22 juillet 1945. Il parle d’une étude qu’il vient de finir d’écrire « La citation d’Anatole France m’arrive à merveille. Je viens de l’épingler à mon article, terminé ce matin même. Il s’agit d’une étude un peu plus longue que je ne l’aurais tout d’abord pensé - vingt cinq pages environ ». — Lettre autographe signée de 6 pages in-8° ; 31 décembre 1947 adressée à son Maître. Il explique qu’il a mit beaucoup de temps à écrire car beaucoup d’imprévus, dont sa femme qui a dû subir une intervention médicale suite à une maladresse d’un gynécologue au moment de la naissance de leur fille Marie-Ange. « Vous me faites l’honneur et le plaisir de me demander mon sentiment quant à l’édition de vos « Aspect de Chopin » n’aviez vous pas une option de Sabatier, c.a.d D’Albin Michel ? J’ai peur de Plon ; je connais le Directeur Belperron, qui est un abruti opaque et un fichu caractère ». — 6 janvier 1943, 2 pages in-4° sur papier à en-tête. Il souhaite écrire un article sur son ami Cortot. « Comme je désire fixer de vous l’image à la fois la plus véridique et la moins prétentieuse car il est difficile d’évoquer dans sa plénitude l’artiste que vous êtes - je voudrais, au lieu d’entasser des épithètes dont la banalité accablerait les lecteurs les mieux intentionnés, donner de vous une séries d’images concrètes, vous montrer dans la succession de vos activités multiples et fécondes en un mot faire vivre une « journée d’Alfred Cortot » qui évite le double écueil de l’analyse philosophique et du bas journalisme faussement « vécu » ». 100 / 200 € 260 GIRIEUD Pierre Paul [, 1876 - , 1948], peintre. Ensemble de 4 lettres autographes signées, adressées à Alfred Cortot. — 4 avril 1917 ; 2 pages in-12°. « Gabriel Moncey m’a mis au courant de l’échec fait à ma demande de mission comme peintre aux armées par le GQG et j’en suis vraiment désolé. Je ne doute pas que vous ayez fait tout le possible pour obtenir le résultat que nous désirions et je crains bien que les nouvelles démarches n’aient pas plus de succès. Voudriez-vous être assez aimable pour me fixer sur le sort des trois tableaux que je vous ai confiés le mois dernier ». — 14 avril 1917 ; 2 pages in-12°. « Je suis au regret que votre tentative n’ait pas aboutie mais je pense comme vous que nous serons plus heureux une autre fois J’ai eu la bonne fortune de rencontrer ici de Pierrefeu qui m’a affirmé que mon nom ne figurait pas sur la liste envoyée par le ministère au GQG. Il n’y aurait aucune obstruction si mon nom se trouvait dasn une prochaine liste. mais pour lui permettre d’agir au ministère il faudrait que vous puissiez me donner l’indication du bureau qui s’occupe de cette question. » — 20 mai 1917 ; 1 page 1/2 in-12°. « Je suis avisé par M. Rosenberg qu’on a oublié de lui remettre avec les trois toiles que je vous avais confiées, le cadre qui entamait l’une d’elles «Léda» c’est un cadre en coton estampié et donc pour toile de 25 figure ; je vous serais reconnaissant de le faire rechercher et de m’aviser lorsque je pourrai le faire retirer ». — 5 juin 1917 ; 2 pages 1/2 in-12°. « Je vous remercie vivement pour votre constance à vous occuper de cette affaire de mission en Macédoine, malheureusement je ne sais quel génie (?) malfaisant renverse tout l’édifice péniblement construit. Il est certain que mon nom ne figure pas sur la liste approuvée par le GQG. Ce serait donc du ministère que vient l’obstruction » 80 / 100 € 261 GLAZUNOV Alexander Konstantinovitch en russe : Александр Константинович Глазунов) [Saint-Pétersbourg, 1865 - Neuillysur-Seine, 1936], compositeur russe. Lettre autographe signée, adressée à Alfred Cortot. Boulogne-sur-Seine, 24 juillet 1935 ; 3 pages in-4°, au crayon de papier, enveloppe jointe. Il explique les démarches et rencontres faites pour avoir un titre de séjour en France pour celle qui l’appelle sa « fille adoptive ». Il demande à Alfred Cortot d’appuyer sa demande auprès du Ministre de l’intérieur. 150 / 200 € 262 GUILBERT Yvette [Paris, 1867 - Aix-en-Provence, 1944], chanteuse française de café-concert. Lettre autographe signée, adressée à Cortot. 8 novembre 1939 ; 3 pages in-8°. Elle demande à Alfred Cortot de l’aider à soutenir [Marf ?] Delcourt, car on dit de lui qu’il peut aider à faire une carrière. « Cortot est le grand maître en ce moment, de la destinée musicale des œuvres et des interprètes, vers lui seul montent toutes les possibilités d’être un élu, ou un blackboulé !! alors cher grand Cortot, je viens à vous pour aider Marf. Delcourt !!! » 80 / 100 €
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