34 Livres et documents sur la mode le super-libris au nom de « Le Touzé » qui était doré sur le premier plat. Sur l’ancienne contre-garde figure également l’ex-libris au pochoir de Claude Fachot (1754-1814), bibliothécaire à Nancy, ainsi que l’ex-libris héraldique d’Octave Grandjean d’Alteville (1820-1861), bibliophile lorrain qui possédait notamment une riche collection d’ouvrages sur la vénerie. Rousseurs éparses. Provenance : Le Touzé, avec super-libris. - Claude Fachot, avec ex-libris au pochoir. - Octave Grandjean d’Alteville, avec ex-libris. On joint la seconde édition de ce même texte : - MOLÉ (Guillaume). Histoire des modes françaises, ou Révolutions du costume en France, Depuis l’établissement de la Monarchie jusqu’à nos jours. Amsterdam, Paris : Merigot jeune, 1777. — 2 parties en un volume in-12, 167 x 92 : (1 f.), xxiv, 205 pp., (2 ff.), pp. (207)-362 mal chiffrées 360. Veau blond, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos lisse orné à la grotesque, roulette dorée intérieure, tranches rouges (reliure de l’époque). Cette seconde édition est en réalité une remise en vente de l’originale de 1773, avec deux nouveaux titres, le second placé avant la page 207 où commence le supplément. Deux épidermures sur les plats, restauration à un mors, petit travail de ver en pied, bande d’insolation au second plat. Le feuillet de table a été placé après le feuillet I7, soit à la fin de la première partie. 31 ORAISON FUNÈBRE de très-habile, très-élégant, tres-merveilleux Christophe Scheling, maitre tailleur de Paris, Prononcée le 18 Février 1761, dans la salle du célébre Aléxandre, limonadier au boulevart. Paris, 1761. — In-12, 156 x 96 : 48 pp. Maroquin noir, premier plat de plexiglas gainé de maroquin noir, dos lisse, larmes d’argent aux angles du plat inférieur (Boichot). 300 / 400 € Edmond de Goncourt, La Maison d’un artiste, 1881, I, pp. 324-325. Édition originale de toute rareté de cette oraison satirique. Cette petite pièce qui raille la gloire du tailleur Scheling ne se retrouve que dans quelques bibliothèques bien choisies, dont celles du duc de La Vallière, d’Aimé-Martin ou encore des Goncourt. L’ouvrage est d’ailleurs évoqué dans La Maison d’un artiste : « Un petit pamphlet, une charmante ironie, pleurant le tailleur qui, le premier, mit au jour la nuance mordorée, qui eut le génie d’ambrer les habits, qui fut l’inventeur de ces charmants déshabillés, appelés par le peuple chenilles ; l’artiste dont la vogue fut un moment telle, que son hôtel était assiégé comme un ministère, et que tout Français bien né “se croyait dans la nudité la plus affreuse, quand il n’était pas habillé par le divin Scheling” » (Edmond de Goncourt). Le titre et toutes les pages sont encadrés d’un double filet noir. Bel exemplaire revêtu d’une opportune reliure de deuil moderne. 32 ORDONNANCE CONCERNANT LES HABILLEMENS ET AUTRES ARTICLES. Avec un règlement Au sujet des Domestiques, Valets & Servantes, par rapport à leur Service & à leurs Gages. Emanée pour les Villes & Païs allemands & Romands de la Republique de Berne. Berne : imprimerie de leurs Excellences, 1748. — Plaquette in-4, 203 x 155 : 24 pp. Cartonnage crème à la Bradel, étiquette de titre brique sur le plat supérieur, dos plat, petite étiquette de cote en pied (reliure moderne). 300 / 400 € .../...
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