COLLECTION KILIAN FRITSCH

48 Livres et documents sur la mode Les personnages sont coloriées sommairement en vert, jaune et rouge. La seconde planche, imprimée sur papier cartonné, présente des figures en costume parisien avec des toilettes différentes, dont quatre personnages féminins portant la légende « tête » et quatre autres la légende « bras », quatre personnages masculins avec la légende « jambes » et quatre autres avec la légende « queue ». Déchirure dans la marge sans atteinte aux cartes à la seconde planche. 51 [COIFFURES - PALETTE]. L’Art du Coëffeur. Journal. [Paris], An XI-An XII [1803-1804]. — In-12, 136 x 94 : 33 planches. Couvertures cartonnées de l’époque recouvertes de papier rose, chemise et étui modernes recouverts de toile beige. 300 / 400 € Colas, n° 165. - Lipperheide, n° 4592. Réunion de 33 planches colorées, montées sur onglets, signées pour la plupart « Palette, Coiffeur, 542 rue de l’échelle St Honoré ». 28 planches sont de 1803 et 5 de 1804, dont une signée par Poisson. Premier plat défait, dos absent, frottements et coins très émoussés. Des traces d’usage, des salissures et quelques mouillures aux planches. 52 DEBUCOURT (Philibert-Louis). Modes et manières du jour à paris, à la fin du 18ème siècle et au commencement du 19ème. Paris: Au Bureau du Journal des Dames [Gosselin, 1893-1903]. — In-8, 210 x 140 : titre gravé, 52 planches. Cartonnage vieux rose à bradel, pièce de titre brune, tête dorée, non rogné (reliure de l’époque). 800 / 1 200 € Colas, n° 814. - Cohen, col. 275. - Fenaille, L’Œuvre gravé de P. L. Debucourt, n° 71-122. - Roux, Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle, BNF, VI, pp. 186-191. Belle réédition de cette suite très rare consacrée aux Merveilleuses et autres élégantes de l’Empire. Publiée pour la première fois par La Mésangère entre 1798 et 1808, elle se compose d’un titre-frontispice et de 52 planches finement gravées à l’eauforte par Debucourt et coloriées à la main. Cette copie fidèle et d’excellente facture fut réalisée par Gosselin au tournant des XIXe et XXe siècles : elle ne se distingue que par un petit « G. », « e. G. » et parfois une date dans un angle inférieur de la planche. « C’est le plus intéressant et aussi le plus rare des recueils de modes si caractéristiques du commencement du XIXe siècle » (Colas). Les modèles sont représentées en pied, le plus souvent dans un jardin ou dans un paysage, avec parfois un jeune galant à leur côté. Elles sont accompagnées de légendes brèves et suggestives, dans l’esprit du temps, qui donnent du sel à la scène : « le prétexte, n’allez pas vous perdre, elle est prête à cueillir, il ne m’a pas vu, etc. » Cette suite est évoquée par Edmond de Goncourt dans l’Histoire de la société française pendant le Directoire : « d’autres [filles] encore s’asseyent dans le jardin, vêtues d’un goût meilleur, et provocantes de simplicité : robe, châle, tout ce qui a mission de les voiler à peu près est gaze et linon ; elles sont toutes blanches, toutes aériennes, toutes belles de ces blancheurs ; et, les pieds serrés dans un satin carmin pâle, elles semblent habillées de vapeurs et chaussées de roses. » Très bon exemplaire, non rogné. On joint : DEBUCOURT (Philibert-Louis). Modes et manières du jour à paris, à la fin .../...

RkJQdWJsaXNoZXIy NjUxNw==