EVE ARCHITECTURE

p 77 p 76 203. Jean Marie Dieudonné BIET, Charles Pierre GOURLIER, Edme Jean Louis GRILLON et Jean Jacques TARDIEU, Choix d’édifices publics projetés et construits en France depuis le commencement du xixe siècle. Publié avec l’autorisation du ministère de l’Intérieur, par MM. Gourlier, Biet, Grillon, et feu Tardieu, architectes, membres du conseil des bâtiments civils. Premier [Deuxième ; Troisième] volume. Paris, Louis Colas, Carilian-Goeury, 1825-1836 [1837-1844 ; 1845-1850]. 3 vol. in-folio : [vol. 1] 25 p., « tableau général » à double page, 128 pl., des éléments volants ajoutés à partir de livraisons (2 couvertures de livraison, 2 f. ajoutés de faux-titre, imprimé au verso, et titre, 2 f. version alternative de l’avant-propos, 12 pl. en double). Quelques rousseurs modérées, petites mouillures claires marginales, dont une en gouttière des dernières planches ; [vol. 2] faux-titre, imprimé au verso, titre, 36 p., « tableau général » à double page, 132 pl., des éléments volants ajoutés à partir de livraisons (2 couvertures de livraison, 2 pl. en double). Rousseurs modérées ; [vol. 3] 42 p. y compris le faux-titre, imprimé au verso, et le titre, « tableau général » à double page, « tableau général des 3 vol. » à double page, 124 pl., 6 pl. volantes en double ajoutées à partir de livraisons. Rousseurs modérées et petites mouillures marginale. La qualité du papier varie. Reliures demi-maroquin rouge, têtes dorées. Dos en parfait état, mais plats partiellement endommagés. Intéressant travail de recensement des principales réalisations soumises à l’approbation du Conseil des bâtiments civils, soit les principaux projets financés avec des deniers publics. Les recueils, qui sont classés par grandes catégories de programmes, donnent ainsi une image complète de la politique d’équipement de la France dans les deuxième et troisième quarts du XIXe siècle. 300 – 500 € 204. Jacques Androuet DU CERCEAU, Henri DESTAILLEURS, Les plus excellents bâtiments de France par J. A. Du Cerceau sous la direction de Mr H. Destailleurs…, Paris, A. Lévy, 1868-1870 2 vol. in-folio : faux-titre, titre, 2 f. de notice, 1 f. de dédicace, 1 f. de titre et table, 17 f. de texte, 61 f. de pl. dont 53 doubles ; faux-titre, titre, 1 f. de dédicace, 1 f. de titre et table, 14 f. de texte, 65 f. de pl. dont 49 doubles (manque Chenonceau 1 f. de texte et 3 pl.). Sous 2 portefeuilles modernes. Remarquable réédition d’un des plus beaux livres d’architecture français du XVIe siècle. Réalisée sous la direction de Destailleurs, les planches furent gravées par le célèbre architecte Faure-Dujarric du temps de sa jeunesse. Ce monumental travail est basé sur l’édition de 1576-1579 complétée de planches tirées de dessins originaux de du Cerceau. L’auteur y décrit chaque château sur un ou deux feuillets de texte et présente à la suite 3 à 8 planches représentatives de l’édifice. Livre essentiel pour l’histoire de l’architecture à la Renaissance, on notera la volonté permanente mais pas toujours aboutie de s’affranchir de la conception défensive du château pour le sublimer en un lieu de plaisance. Exemplaire à l’état de livraison, malheureusement incomplet d’une seule monographie. 300 – 400 € 203 204 Palais et édifices publics 202. Louis Pierre BALTARD, Projet du Palais de Justice de la ville de Lyon, et Mémoire sur le choix de son emplacement, soit à la place de Roanne, soit sur les roches de la Saône, en aval du Pont du Change . [Paris], Chez les principaux libraires de Paris et de la ville de Lyon, 1830. 1 vol. in-4° : 3 f. (blanc, titre, dédicace), 23 p., XI pl. dépliantes dont 3 rehaussées au lavis gris. Broché sous sa fragile couverture éditoriale imprimée (petite fente de 2 cm en tête et en pied). Rare monographie consacrée au projet de reconstruction du Palais de Justice de Lyon, édifié depuis le XIe siècle place de Roanne et dont la vétusté avait imposé une totale reconstruction. Baltard, choisi pour le projet, pose la question essentielle d’une possible « île de Justice » artificielle à créer au cœur de la Saône. Il s’agit alors d’augmenter le périmètre urbain en créant des sols artificiels. Cette île, dont l’enrochement (partiellement en béton) eut été pharaonique, aurait abrité le tribunal et la prison. Le phasage des travaux, tel qu’envisagé par l’architecte, aurait permis de réaliser les fondations et les soubassements en période d’étiage, pour s’affranchir des interruptions de chantiers en période de hautes eaux. Le bilan économique produit par Baltard tendait à démontrer une potentielle économie, due essentiellement à la revente des terrains de la place de Roanne. Mais sans prendre en compte d’aléas de chantiers. 400 – 600 €

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