p 89 p 88 229. Jean Charles KRAFFT, Portes cochères et portes d’entrée… Deuxième édition, Paris, Bance, 1838 1 vol. petit in-folio oblong : frontispice, vi-10 p., 49 pl. dont 1 double, num. 1-50, p. 11-14 (supplément), 10 pl. Quelques rares rousseurs. Cartonnage de papier à la colle carmin d’origine un peu frotté, pièce de titre noire. Bon exemplaire de cet ouvrage monographique sur les ouvrants des grands hôtels particuliers parisiens. Le texte, trilingue français - anglais - allemand, est dédié à une clientèle internationale en pleines guerres napoléoniennes. Dans son texte, l’auteur donne les localisations et les architectes des bâtiments décrits. Les planches montrent les élévations, parfois quelques coupes et profils qui permettent au lecteur d’avoir une très bonne idée de toutes les proportions réelles des porte cochères. L’approche est d’autant plus logique que l’entrée d’un bâtiment marque le statut social de son possesseur (Cf Le Camus de Mézières) et l’opulence du propriétaire se doit d’être signalée dès l’approche de l’édifice. 250 – 400 € 230. Jean MARIETTE, LEMPEREUR, Description des travaux qui ont précédé, accompagné et suivi la fonte en bronze d’un seul jet de la statue équestre de Louis XV. Paris, Impr. de P.G. Le Mercier, 1768. 1 vol. in-plano : titre, ix-166 p., 59 pl. dont 4 dépliantes. Minime travail de vers restauré en coin de quelques feuillets. Cartonnage d’époque restauré, papier de couverture remplacé. Bon exemplaire de ce travail qui synthétise les connaissances et surtout la maîtrise technique nécessaire à la fonte d’une grande statue. En effet, le positionnement et le dimensionnement des cheminées d’évacuation de gaz est essentiel afin d’éviter le désastre, c’est-à-dire l’explosion de la statue en cours de fonte, avec son lot de morts et de blessés. La statue de Louis XV, fruit de 10 ans de travail d’Edme Bouchardon, était installée place Louis XV (aujourd’hui place de la Concorde) et fut remplacée à la Révolution par un guillotine, puis par l’Obélisque que nous connaissons aujourd’hui en 1836. 800 – 1200 € 229 230 226 Jean Charles KRAFFT, Plans des plus beaux jardins pittoresques de la France, d’Angleterre et d’Allemagne Paris, l’auteur, 1809. 1 vol. in-4° oblong : frontispice, titre, 3 f. de texte, 96 pl. Cartonnage de papier à la colle carmin d’origine, dos et coins refaits, pièce de titre noire. Edition originale de ce recueil de plans et d’ornements de jardins, dans un goût très marqué par la mode pour les jardins anglo-chinois. Il parut en sous forme de 12 livraisons, avec chacun un texte descriptif trilingue et 8 planches. Les planches illustrent les créations les plus emblématiques de la période, comme le domaine du général Lomet à Agen (voir n° 228) et surtout les jardins du prince de Montbéliard en Alsace. Ce parc avait été dessiné par Kléber, dont on oublie parfois qu’il était architecte avant de devenir général. L’intérêt de cet ouvrage réside dans la grande précision des planches qui détaillent aussi bien les plans d’ensemble que les détails de construction des folies et autres ornements des parcs. On trouvera ainsi le plan d’un manège complet de ses ancrages au sol ! 300 – 400 € 227. Jean Charles KRAFFT, Recueil des plus jolies maisons de Paris et de ses environs. Deuxième partie, Paris, l’auteur, J.L. Scherff, 1809. 1 vol. in-folio oblong : titre, avant-propos, frontispice, 89 pl. dont 7 doubles num. 1-96. Rousseurs et plis modérés sur la page de titre et le feuillet de texte. Un cachet octogonal effacé sur la page de titre. Cartonnage de papier à la colle carmin d’origine, pièce de titre noire. Très bon exemplaire de cette monographie des maisons « de campagne » données par Krafft. Les édifices, souvent des « folies » de jardin, sont pour l’essentiel localisés et leurs propriétaires identifiés. La gravure au trait, que Krafft aura largement contribué à populariser dans ses ouvrages, donne un rendu léger et aérien, concentré sur les proportions et les détails d’ornements. Le travail de cet architecte, surtout connu pour son œuvre graphique, est compliqué à classifier car il a réutilisé les mêmes planches, parfois marginalement amendées, dans différentes publications aux noms légèrement différents, permettant ainsi une diffusion commerciale plus large de ses écrits. Ce recueil connut plusieurs rééditions jusqu’au milieu du XIXe siècle. 500 – 700 € 228. Jean Charles KRAFFT et Antoine François LOMET, Traité de la construction des théâtres. Sixième partie. Construction des théâtres. Première section, Paris, 1822 1 vol. in-folio : faux-titre, titre général, titre de la 6e part., xxxi-60 p. reliées dans le désordre (p. 1-4 au début, p. 59-60 (table) avant le texte principal, 29 pl., num. 1-30, la dernière planche dédiée au théâtre de l’Odéon comptant double. Exemplaire dans un état médiocre, comportant des traces d’usages quelques mouillures et quelques rousseurs qui affectent notamment la page de titre. Reliure demi-chagrin rouge d’époque, quelques épidermures, pied du dos absent sur 1 cm, mors arrière fendu en pied sur 1 cm. Provenance : tampon du dépôt général des fortifications Très rare publication, à rapprocher de celle de Donnet, et qui fait suite aux monographies initiées en France par Patte 50 ans plus tôt et qui trouva son apogée dans le recueil de Victor Louis sur le Grand Théâtre de Bordeaux. Les architectes se penchent sur la double fonctionnalité (organisation du spectacle et réception du public) et cherchent à organiser l’espace en conservant des flux qui ne se croisent pas. On oublie à quel point le théâtre était le divertissement de référence jusqu’à l’apparition du cinéma. 200 – 300 € 226 227 228
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