GIQUELLO et ASSOCIES – LIVRES ANCIENS et MODERNES 14 MARS 2025

32 88 MANUSCRIT. — TROUILLET (Mathurin). Reginae Eloquantiae Simbola sive Praecepta Rhetoricae Emblematum, umbris illustrata […]. [À la fin] : Hec optabat benevolus praeceptor Petrus Julien Congregationis oratorii domini Jesu, sacerdos et rhetoricae professor, in seminario cenomanensi anno reparatae salutis M. D. C. L. XI. S.l., 1661. Manuscrit in-4 d’environ 340 pages, maroquin fauve, double encadrement de deux filets et fleurons d’angle, mention mathurinus / trouillet dorée sur les plats, dos orné, tranches dorées (Reliure de l’époque). Cours de rhétorique copié par un élève du collège des Oratoriens du Mans en 1661, du nom de Mathurin Trouillet. Charmant manuscrit, illustré de dessins à la plume et en couleurs d’un style naïf : 6 grands dessins séparant les parties du cours, et 28 emblèmes. Texte à l’encre brune et réglé, avec titres courants à l’encre rose. On lit, sur une page de garde, cette mention renvoyant à un don du manuscrit : Rhetorica data a patre reverendissimo Renaudin fine corantur nobile semper opus anno domini 1739. Minimes accidents dans le caisson du haut et celui du bas de la reliure. 1 500/2 000 € 89 MANUSCRIT. — Heures et prières chrétienes [sic] dédiées. S.l. [c. 1674]. Manuscrit in-4 (215 x 155 mm) de 114 feuillets de papier fin, maroquin rouge à long grain, encadrement à la Du Seuil, armoiries au centre, dos orné, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrure (Reliure de l’époque). Charmant manuscrit, admirablement calligraphié en noir, vermillon et or. Titre inscrit dans un encadrement architectural animé de deux chérubins qui soutiennent une guirlande de fruits et de fleurs, le tout dessiné à la plume et entièrement rehaussé d’or. Chaque page est encadrée d’un double filet noir et or. La table des Festes mobiles, données pour 7 ans de 1674 à 1680, est ornée de nombreux petits motifs dorés. Le texte est agrémenté de frises à motifs de rinceaux peintes en tête des principaux chapitres, rehaussées d’or, et de plusieurs dizaines d’initiales sur fond de feuillages et de volutes dorés. De plus, 11 gravures en taille-douce exécutées par des maîtres de l’époque (Montcornet et Wierix notamment) y ont été insérées, dont 8 sont pourvues de larges encadrements peints en or. On remarquera la beauté de la page ouvrant l’Office des morts, ornée d’un bandeau macabre à la tête de mort et d’une jolie initiale D décorée d’un rapace posé sur des feuillages et peinte dans une couleur argentée. Le manuscrit se présente dans une reliure aux armes de Jean Auget de Monthyon, seigneur de Boissy, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi et président du bureau des Finances de Paris (OHR, pl. 467). De la bibliothèque Charles Cousin (1891, n°18). Des piqûres et rousseurs uniformes, l’encre est visible à travers le papier. 1 500/2 000 € 88 89

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