43 121 RECUEIL DES PLUS BEAUX VERS de Messieurs Malherbe, Racan, Maynard, Bois-Robert, Lingendes… Paris, Pierre Mettayer, 1638. In-8, vélin souple, dos orné du titre manuscrit (Reliure de l’époque). Quatrième édition sous ce titre, qui reprend la composition originelle du recueil (1630). C’est l’un des principaux recueils de poésies du XVIIe siècle, comprenant plus de 500 pièces. Manque le dernier feuillet blanc et un feuillet de garde. 500/600 € 122 RESTIF DE LA BRETONNE (Edme). Le Piéd de Fanchette ou Le Soulier couleur-de-rose. La Haye, 1776. 2 parties en un volume in-12, veau écaille, triple filet, dos orné, pièces vertes, tranches marbrées (Reliure de l’époque). Tirage à 500 exemplaires. Plaisant exemplaire. Ex-libris armorié gravé. Quelques cahiers roussis. 500/600 € 123 RETZ (cardinal de). La Conjuration du comte Jean-Louis de Fiesque. Paris, Claude Barbin, 1665. In-12, veau granité, filet à froid, dos orné, tranches jaspées (Reliure de l’époque). Édition originale du premier ouvrage de l’auteur. (Tchemerzine, t. V, p. 393.) Écrit à l’âge de dix-huit ans, il circula d’abord sous forme de copies manuscrites et ne fut imprimé que longtemps après. Ex-libris manuscrit sur le titre : Au marquis de St Maurice. Quelques rousseurs, restauration dans le caisson en bas du dos. 600/800 € 124 REYRAC (François-Philippe de Laurens, abbé de). Poésies tirées des Saintes Écritures, dédiées à Madame la Dauphine. Paris, Delalain [De l’Imprimerie de Couret de Villeneuve], 1770. In-8, maroquin rouge, triple filet doré, armoiries au centre, dos lisse orné, pièce de titre noire, roulette intérieure, doublure et gardes de soie moirée bleue, tranches dorées (Reliure de l’époque). Édition originale, ornée en frontispice d’un portrait de Marie-Antoinette, archiduchesse d’Autriche et dauphine de France, gravé sur cuivre par Hubert d’après D’Avenne. Elle a été imprimée sur les presses de l’imprimeur orléanais Couret de Villeneuve. On retiendra de ces poésies sacrées ces vers célébrant le Triomphe de Dieu sur les Ennemis de son Peuple, qui sont étonnamment prophétiques si on les associe aux événements de la Révolution et au destin tragique de la future reine et de son entourage : Tu meurs enfin, Tyran superbe, [...] Le sang innonde tes Provinces ; / La mort en moissonne les Princes ; / Du Trône ils passent au tombeau : / Tes vils trésors sont au pillage, / Et tes fils livrés au carnage, / Sont égorgés dans le berceau (pp. 2-3). Bel exemplaire, l’un des rares en grand papier fort, en maroquin aux armes de Jean-Baptiste Vaquette de Gribeauval (1715-1789). Lieutenant général des armées du Roi, celui-ci servit dans l’armée autrichienne durant la Guerre de Sept Ans et contribua grandement à l’amélioration et la modernisation de l’artillerie française en développant un système d’artillerie qui porte son nom. 600/800 € 124
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