N° 43 – Catalogue de vente du 27 juin 2025 60 61 134. LOUŸS (Pierre). SAUVAGE (Sylvain). Les Chansons de Bilitis. Magnifique exemplaire sur Japon, superbement relié par Mercier fils dans un style Art Déco faisait écho aux bois gravés de Sauvage, ici en double état. Paris, Sylvain Sauvage, 1927. In-4 (29 × 23 cm), plein maroquin brun, plats décorés dans le style Art Déco avec incrustations de pièces de maroquin de couleurs, encadrement géométrique, dos à 5 nerfs et caissons mosaïqués, toutes tranches dorées, bel encadrement de gardes en maroquin mosaïqué brun et rouge avec frise grecque dorée et filets à froid, contregardes de soie brune, couvertures conservées, étui (G. Mercier). Dos très légèrement insolé, sinon parfait exemplaire. Ouvrage illustré de 36 compositions de Sylvain Sauvage gravées sur bois et en couleur par Pierre Bouchet ; ici en double état sur Japon. Un des 40 exemplaires de tête sur Japon impérial, ici avec une suite au noir sur Japon mince. Les feuillets de suite sont reliés en regard des gravures in-texte. Très bel exemplaire, grand de marges. Émouvante signature à la reliure : « G. Mercier successeur de son père, 1932 » ; Victor Mercier, magistrat, grand collectionneur de romantiques et relieur français, venait effectivement de disparaitre. « Ce petit livre d’amour antique est dédié respectueusement aux jeunes filles de la société future. » Voir la reproduction. 1 500 / 3 000 € 135. MAC ORLAN (Pierre). BOUCHER (Lucien). Boutiques de la foire. Exceptionnel exemplaire personnel de Boucher sur Japon, contenant le manuscrit de Mac Orlan et 10 dessins originaux signés. Paris, Seheur, 1926. In-4 (23 × 20 cm), plein maroquin rouge à gros grains, dos à 4 nerfs, tranche de tête dorée, couvertures et dos conservés, étui (C. Carrey). Ouvrage illustré de 37 lithographies en couleur de Lucien Boucher. Édition originale. UN DES 30 H.C. SUR JAPON; ICI N°II NOMINATIF DE LUCIEN BOUCHER CONTENANT LE MANUSCRIT AUTOGRAPHE DE MAC ORLAN AINSI QUE 10 DESSINS ORIGINAUX SIGNÉS. Il s’agit de l’exemplaire personnel de l’illustrateur Lucien Boucher. Le manuscrit est ici truffé sous forme de 36 feuillets in-4 collés sur papier fort ayant servi à l’impression de cette édition. Il est écrit sur papier mauve et porte des corrections. Imaginé comme une promenade dans une fête foraine, ce « bestiaire » des attractions dresse le portrait des différents stands qu’on y rencontre, et associe au texte de Mac Orlan un carré Art Déco dessiné par Boucher. L’exemplaire n°I imprimé pour Lucien Bonn avec la totalité des aquarelles originales et définitives de Boucher a été vendu 14 000€ en 2012 chez Cornette de St Cyr. Provenance : Lucien Boucher (nominatif). Voir les reproductions. 2 000 / 3 000 € – MASSENET (Jules). « Que vous êtes bon et charmant ! Merci de tout coeur. À vous ! » – MONTESQUIOU-FEZENSAC (Robert de). « Cher monsieur, je passerai demain vendredi, rue de l’abbaye, entre 3 et 5h et j’espère vous rencontrer. Mes meilleurs compliments. » + « Cher monsieur, je vous reconnaissais mal, l’autre après-midi, quand vous m’avez aimablement envoyé votre salut. Je tenais à vous le dire en ajoutant que je n’ai pas oublié nos bonnes relations d’autrefois, et me ferai toujours un plaisir » (nous n’avons pas la suite) – MOREAU (Gustave). [« J’ai trouvé votre carte mon cher ami et je regrette bien d’avoir manqué votre bonne visite. Croyez toujours à ma bien vive amitié [...] » (suite illisible)] – ZOLA (Émile). à Jacques Normand : « Merci mille fois, mon cher Normand, du très aimable envoi de “La Muse qui trotte ”. Enfin voilà donc des vers français et de la plus délicieuse allure. Cela me repose du génie scandinave, mais ne le dites pas, je serai perdu de réputation. Affectueusement à vous. » 250 / 300 € 133. Lot de 11 cartes de visite, toutes autographes signées, de grandes personnalités du XIXe siècle : Émile Zola, Gustave Moreau, Sarah Bernhardt... – BERNHARDT (Sarah). [illisible] / (D’après une note contrecollée au verso, il s’agirait d’une carte envoyée à Gustave Doré, et ayant été montrée à l’occasion de l’exposition consacrée à l’actrice par Pierre Cardin en 1975.) – COURTELINE (Georges). « Merci, mon vieux, mille et mille fois. Ton amitié demeure fidèle à la mienne : j’en suis profondément honoré. Tout à toi » – FAURÉ (Gabriel). (remerciements) – FEYDEAU (Georges). « Eh ! bien, mon cher ami, ne me donnerez vous pas signe de vie. Que faites vous de mon monologue ? Si vous le gardez pour le dire, je le ferai éditer par Coquelin Cadet ! Soit mais au moins prévenez moi. Bien à vous » – GUITRY (Sacha). « et toutes mes amitiés » – LÉPINE (Louis). « Mon cher ami, c’est une affaire entendue. Nous fixerons prochainement la date. Quels sujets de conférence voyez-vous ? À vous de cœur » 134 135 135
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