PIERRE BERGE & associés – LIVRES PRECIEUX et RARES – MANUSCRITS ORIENTAUX et AUTOGRAPHES

268 Adélaïde de BOURBON-PENTHIÈVRE, duchesse d’ORLEANS. 1753-1821. Femme de Philippe « Egalité », mère de Louis-Philippe. L.A. au cardinal ***. S.l., ce 24 aoust 1779. 1 p. bi-feuillet in-12. « Concernant une recommandation ; J’ai fait un quiproquo, Monsieur le Cardinal, c’est pour l’abbé Dupantier que mon père m’avait chargé de vous demander vos bontés. Il met à cette affaire un degré très vif d’intérêt, et moi par conséquent je serais enchantée (…), mais je vous le répette, ce que je craindrais par-dessus tout, ce serait d’abuser de votre amitié pour moi. Si ce que je vous demande est indiscret, n’y pensons plus (…). » Elle demande de lui écrire avant d’en prévenir le duc de Penthièvre son père. 200 / 300 € 269 Philippe V. 1683-1746. Fils cadet du Grand Dauphin, petit-fils de Louis XIV, roi d’Espagne. L.S. «Yo el Rey» au Prince de Vaudémont. Buen Retiro, 16 mars 1701. 3 pp. bifeuillet infolio, adresse au verso, apostilles ; en espagnol. Au prince de Vaudémont, gouverneur et capitaine général du Milanais, en lien au préparatifs militaires de la guerre de succession d’Espagne. Le Roi approuve un versement d’argent fait aux Grisons et comme l’a proposé le Prince, il prescrit que le revenu de ses domaines du Milanais soit employé « a ton grandes et importantes urgencias como las que oy se ofrecen aby (…). » 300 / 400 € 270 Maurice de SAXE. 1696-1750. Maréchal général des camps et armées de Louis XV. L.A.S. à Louis XV. S.l.n.d. (circa 1748). 3 pp bi-feuillet in-folio. Le roi lui a fait connaître le déplaisir que lui ont causé « la désertion et le libertinage des troupes. » C’est « un nouveau motif qui redoubleras mon attention à rechercher les moiens de remédier à lun et à l’autre. (…) J’ay établis des postes d’infanterye qui se communique et des patrouilles de cavallerye dans les partys où je soupsone que passet les déserteurs. Je suis persuadés, Sire, que la conoissance que je donerés aux troupes de la résolution qu’a prise Votre Majesté de ne plus acorder d’amnistye produiras un très bon effait, et que dès que le soldat sera bien persuadés qu’il se condamne luy maime à un exille perpétuel et désertant, il y penseras plus d’une foy (…). » Déplorant le libertinage des soldats, il prend de même des mesures contre « la marode ». Le maréchal ajoute : « Je regarderai comme un de mes plus bau jours celuy qui ramènera Vostre Majesté à la taite de son armée et me méteras aportée de la voix et de ressevoir ses ordres (…). » Ancienne collection Saffroy 400 / 500 € 115

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