11 GRAND CORAN COMPOSITE, Inde moghole, probablement XVIIe siècle Manuscrit sur papier de 13 lignes de texte par page en arabe cursif à l’encre noire, trois lignes en grands caractères dans des cartouches bleus encadrant deux fois cinq lignes en petits caractères. Traduction persane interlinéaire inscrite à l’encre rouge en caractères nasta’liq. Double-frontispice d’ouverture en unwâns enluminé à l’or et en polychromie, le texte flanqué de deux cartouches à fond d’or et ceint d’une marge à décor de lambrequins. Les titres de sourates inscrits à l’or en réserve sur fond de croisillons rouges dans un cartouche bleu, les versets séparés par des disques dorés et quelques médaillons circulaires ou en amande enluminés à l’or et en polychromie dans les marges. Deuxième double-page enluminée au début de la Sourate Ash-Shu’ara (XXVI), le texte encadré d’une bordure décorative à l’or et en polyhromie. Reliure en maroquin grenat à décor estampé de lignes de contour. H_32 cm L_22 cm En l’état, manuscrit fortement restauré, plusieurs folios remplacés dont la première et la dernière page, chaque folio renforcé et agrandi, déchirures, taches, mouillures, notes manuscrites postérieures, texte détaché de la reliure. Ce manuscrit ne porte pas de date ni de signature mais ses médaillons marginaux enluminés en amande aux couleurs vives et son écriture cursive encore proche du bihârî montrent des réminiscences des productions de l’Inde des Sultanats. La disposition du texte alternant 3 lignes de caractères monumentaux et 5 lignes manuscrites de plus petits caractères n’est pas sans rappeler la production voisine des Safavides d’Iran, suggérant alors une attribution moghole. 1 500 / 2 000 € 12 CORAN OTTOMAN ENLUMINÉ, Turquie, XIXe siècle. Manuscrit sur papier de 15 lignes de texte par page à l’encre noire, quelques caractères et les divisions du texte à l’encre rouge. Manuscrit introduit par un double frontispice en unwâns enluminé à l’or et en polychromie, le texte en réserve sur fond d’or, encadré de deux cartouches dorés surmontés d’un lambrequin, l’ensemble encadré d’une marge florale. Les sourates sont séparées par des cartouches dorés, les versets par des disques dorés et plusieurs médaillons floraux enluminés agrémentent les marges. Un deuxième frontispice enluminé à décor de lambrequin introduit la Sourate Ya-Sîn (XXXVI). En fin de manuscrit, un texte d’une autre main et vraisemblablement ajouté postérieurement donne le nom d’un copiste Khalil Ibrahîm et la date du 13 Rabi’ al-Awwal 1246 H / 1er septembre 1830. Reliure à rabat en maroquin brun à décor estampé d’un médaillon et d’écoinçons garnis de rinceaux floraux et rehaussés d’or. Dim. reliure H_12,4 cm L_8,5 cm Un plat de reliure détaché, usure et quelques sauts de dorure sur la reliure, quelques taches, rousseurs, sauts de polychromie et de dorure, une petite réparation sur une page de garde, colophon inscrit d’une autre main postérieurement. 600 / 800 € 13 ROULEAUX D’ESTHER. Fin XVIIIe siècle. 2 rouleaux sur parchemin comme suit : rouleau de 4 pièces cousues (35 x 60-65-68-50 cm), le parchemin porte un texte manuscrit en bloc régulier à l’encre noir avec deux rubriques, écriture hébraïque carrée ; habiles restaurations par endroit. & rouleau de 2 pièces cousues (32 x 61-80 cm), texte manuscrit hébraïque, encre noire. JOINT : Rouleaux d’Esther. Fin XIXe, début XXe siècle. 4 fragments de rouleaux sur chevrette (53x24,5 ; 57,5x27 ; 58x25 ; 59,5x23,5 cm), texte hébraïque sur une à deux colonnes, encre noire. JOINT un fragment (19,5x12,5 cm). 300 / 400 € 12
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