PIERRE BERGE & associés – LIVRES PRECIEUX et RARES – MANUSCRITS ORIENTAUX et AUTOGRAPHES

286 [Duc de BERRY]. Anny BROWN. 1783-1876. Première femme du duc de Berry dont elle eut deux filles : Charlotte (1808-1886) comtesse d’Issoudun et Louise (1809-1891) comtesse de Vierzon, baronne de Charrette. L.A.S. à Madame V. Sahnée. Paris, 16 janvier 1828. 1 pp. ½ bi-feuillet in-4, adresse au verso (Rue neuve de Berry aux Champs Elysées) avec marque postale. Lettre dans laquelle elle recommande avec bienveillance une de ses anciennes domestiques ; «(…) Je lui ai donné un certificat d’exactitude et de probité que je confirme très volontiers. Elle connait fort bien son état, et pendant tout le temps qu’elle a été à mon service, je n’ai point eu à me plaindre d’elle. Les Dames qu’elle a servies avant moi m’ont également rendu un bon témoignage sur son compte (…). Elle n’a pas aperçu le moindre défaut ou penchant dont sa correspondante croit pouvoir craindre. Elle est restée assez longtemps avec moi pour que j’eusse pu facilement le découvrir (…). » Rare. 200 / 300 € 287 [Duc de BERRY]. Antoine-Jean vicomte d’AGOULT. 1750-1828. Gouverneur de St-Cloud, Premier Ecuyer de la Duchesse d’Angoulême. 2 L.A.S. Ce 28 février (1820) & ce samedi (s.d.). 2 pp. bifeuillet in-4, adresse au verso, cachet de cire noire ; 1 p. bifeuillet in-8, adresse au verso, Au général baron de Beurnonville, quelques jours après l’assassinat du duc de Berry. Le vicomte répond au nom de la Duchesse d’Angoulême particulièrement éprouvée et qui remercie pour la délicate attention du général ; «(...) Hélas son pauvre coeur en a bien besoin. Elle n’a pas seulement à pleurer la perte connue que nous avons faite en perdant le meilleur des hommes dans la personne de Mgr le Duc de Berry, par le plus affreux des attentats. Elle a à partager et adoucir les douleurs de Monsieur et de Mgr le Duc d’Angoulême qui semblent s’accroitre tous les jours, et celle de la Duchesse de Berry dont l’état nous laisse quelques espérances. Puisse la naissance d’un fils les confirmer. Je vous envoie, mon cher général, plusieurs exemplaires du récit de cette scène de douleur, il est parfaitement exact (...). Il n’ya rien d’atroce comme le caractère du scélérat Louvel. Il est calme et n’a pas craint de redire que si la chose était à refaire, il recommencerait, et que s’il avait échappé, le lendemain il en aurait fait autant sur un des autres princes. Quel monstre ! La santé de Madame et de nos princes se soutient malgré leurs souffrances (...). » Au comte de Meyronnet «Aux écuries de S.A.R. Madame», l’informant qu’il ne sera pas au rendez-vous ; «(...) Madame monte à cheval aujourd’hui (...).» Il le prie de laisser un message au Suisse des écuries. 200 / 300 € 288 [Duc de BERRY]. Charles PERCIER. 1764-1838. Architecte de Napoléon puis sous la Restauration. L.A.S. au comte ***. S.l. 24 mars 1826. 1 p. bifeuillet in-4. Percier remercie de la grâce qu’on lui a faite en nommant son neveu, Alexandre Villain (17981870), «architecte ancien pensionnaire du Roi de Rome», comme inspecteur du monument qu’on élève à la mémoire du duc de Berry. «C’est grâce à vos bontés pour moi que je dois la faveur que Messieurs les membres de la commission viennent m’accorder, en nommant mon neveu inspecteur du monument qu’on élève à la mémoire de Monseigneur le duc de Berry (...). Je suis persuadé que mon neveu fera tous les efforts pour se rendre digne de la protection et mériter par son zèle et son appréciation à remplir de devoir la continuation d’un aussi précieux appui (...).» 300 / 400 € 122

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