295 [CADOUDAL]. Affiche imprimée : Loi du 9 Ventôse an XII, relative au recellement du nommé Georges, et de soixante brigands. Versailles, 11 Ventôse an 12 (2 mars 1804). 1 p. grand in-folio, trou central au pli renforcé. Cachet de collection. Décret du premier Consul contre Cadoudal, suivi de l’arrêté préfectoral de Seine-et-Oise, sur les mesures et instructions. « Article premier. Le recellement du nommé Georges et de soixante brigands, actuellement cachés dans Paris ou les environs, soudoyés par l’Angleterre, pour attenter à la vie du Premier Consul et à la sûreté de la République, sera jugé et puni comme le crime principal (…). Art. III. Ceux qui (…) auront reçu Pichegru ou les autres individus (…) seront tenus d’en faire la déclaration à la Police (…). » Suit le signalement de « Georges cadoudal, dit Larive, dit Masson, 34 ans et n’en paraissant pas davantage, 5 pieds 4 pouces, extrêmement puissant et ventru, épaules larges d’une corpulence énorme (…) le nez écrasé et comme coupé dans le haut (…) yeux gris (…). Il marche en se balançant (…). » Ancienne collection Max Thorek 400 / 500 € 296 Charles-Eugène de La Croix marquis de CASTRIES. 1727-1801. Maréchal de France, ministre de la Marine de Louis XVI, un des chefs de l’Armée des Princes, mourut chez le duc de Brunswick. L.A.S. au comte de Bothorel. Nimègue, 9 décembre 1793. 1 pp. bi-feuillet in-8. Importante lettre relative à la guerre de Vendée qui semble inquiéter les émigrés à cause du manque d’unité de vues et de forces. Le maréchal remercie son correspondant de lui avoir communiqué des renseignements secrets sur le mouvement de l’Armée royale en Bretagne et sur les craintes que vous avez des différentes vues qui peuvent diriger une partie des opérations qui se préparent (…). Il est impossible de s’opposer et lorsqu’on n’a pas la force de s’opposer, il faut observer le plus grand silence (…). Je ne doute pas que Mgr le Cte d’Artois ne vous écrive dans le même esprit. J’espère que le système politique qui fait reconnaitre une monarchie sans rois, ne subsistera pas toujours, et que les conséquences naturelles des choses reprendront leurs droits (…). 200 / 300 € 297 CHARLES X. 1757-1836. Comte d’Artois, frère de Louis XVI et Louis XVIII, Roi de France. P.A.S. 4 fois. S.l.n.d. 1 p. bifeuillet in-12 Pièce de Charles-Philippe d’Artois en émigration, autorisant le vicomte de Mirabeau de lever des troupes pour l’Armée des Princes. «Mr le Vte de Mirabeau est autorisé à s’assurer du plus grand nombre d’hommes qu’il pourra engager à venir me joindre, aux lieux et à l’époque que je leur ferai connaitre (...).» Il s’entendra avec le vicomte sur les conditions d’engagement des recrues. En attendant, il souhaite se concerter avec lui sur les moyens qui conviennent à ses vues, etc. JOINT une curieuse pièce du 25 floreal an 4 (14 mai 1796), «Acte d’affirmation de créances» de Louis Pelletier, jurant «qu’il est créancier sincère et véritable de Charles-Philippe Capet et de son épouse émigrés de Versailles», pour un ancien «traitement annuel de 2000 livres dont il jouissait comme secrétaire ordinaire de la Chambre de l’épouse dudit émigré, et dont il n’a touché que 300 livres (...).» 200 / 300 € 126
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