303 Raimond DESEZE. 1748-1828. Avocat, défenseur de Louis XVI. L.A.S. à Monsieur Desèze aîné, membre de la Cour impériale (…). Bordeaux, ce samedi 28 septembre. 3 pp. bi-feuillet in-8, adresse au verso ; déreliée. Arrivé hier de Mont-ferrand, mon intention, mon cher ami, est d’aller passer la journée seulement à A* et de revenir ici le soir. Mais (…) le tems est si affreux que je ne sais pas si je pourrai faire ce petit voyage quoique je doive le faire en voiture (…). Il repartira ensuite dans quelques jours pour Paris ; Je ne te demanderai pas de chevaux à Libourne parce que je vais ateler avec ma voiture (…). Il espère que les passages de rivières ne l’empêchera pas d’arriver à temps. En arrivant hier, il a trouvé Victoire malade et sa fille avec la fièvre. Il espère le retrouver bientôt avec sa belle-fille et ses enfants, etc. Ancienne Collection Charavay 200 / 300 € 304 Henri EVRARD marquis de DREUX-BREZE. 1762-1829. Grand-Maitre des cérémonies en 1781, chargé d’organiser le cérémonial des Etats-Généraux, émigré en 1792, retrouva sa charge sous la Restauration. L.S. au marquis de Champcenetz. Paris, s.d. 1 p. in-folio. Il prévient le marquis que « le Roi admettra à passer devant lui, après la messe, dans la Salle du Trône : 1. Le corps de MM. les officiers de la Garde nationale ; 2. Le corps de MM. les officiers de la Garde royale ; 3. MM. les officiers de l’état-major de la première division militaire (…). » M. de Champcenetz devra disposer d’une salle aux Tuileries pour faire patienter les trois corps d’officiers avant de les faire défiler et « paraitre devant Sa Majesté ». Il demande de s’entendre avec le maréchal duc de Reggio et avec le lieutenant-général comte Defrance. 150 / 200 € 305 Thomas-Alexandre DUMAS. 1762-1806. Général, fils naturel du marquis de La Pailleterie, père de l’écrivain. P.S. A Oullioule, 1er Floréal an 6 (20 avril 1798). 1 p. in-4 oblong, cachet de cire rouge de la 25e demi-brigade, avec faisceaux de licteur et bonnet rouge ; petite déchirure. Congé de réforme délivré à un fusilier de la 7e Compagnie du 3e bataillon de la 25e DemiBrigade d’Infanterie de ligne, atteint de la galle. Pièce signée par le général Gardanne commandant la demi-brigade et le général Dumas commandant la division. 100 / 150 € 306 Amédée de DURFORT duc de DURAS.1771-1838. Premier gentilhomme de la Chambre du Roi & Jules-François de Chardeboeuf comte de PRADEL. 1779-1857. Ministre de la Maison du Roi. L.S. au comte de Novital. Aux Tuilerie, 13 août 1815. 1 p. bifeuillet in-4 ; et 1 p. in-12 A propos des objets volés au roi lors des Cent-Jours. Il le remercie des informations qu’il lui a transmises concernant cette découverte, preuve de son zèle pour l’intérêt du Roi. Quant aux objets saisis qui appartiendraient au roi, afin de savoir à qui ils doivent être remis, Il doit cependant attendre « que le préfet de Police m’ait donné lui-même un avis. J’informerai en même temps M. le Directeur général de la Maison de cette découverte afin qu’il avise, s’il le juge convenable, aux moyens de réclamer soit saisies, soit scellés sur les caisses ou effets trouvés cachés (…). Suit une apostille autographe du compte PRADEL demandant au comte Novital « de vouloir bien faire garder les effets découverts chez Mr Landry jusqu’à ce que j’y aie envoyé des personnes munies des ordres nécessaires pour en faire l’enlèvement. » Avec la COPIE d’un « Etat des objets compris dans le procès verbal du 15 août 1815 », dont on trouve notamment 185 tableaux, 110 cadres anciens, 3 caisses renfermant des consoles et tables de marbre, 2 écussons de la Maison Borghèse, etc. 100 / 150 € 129
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