314 Jacques-Joseph HENRY. †1846. Régicide, auteur de l’attentat du 29 juillet 1846 contre Louis-Philippe. B.A.S. Paris, 22 août 1846. Demi-page bi-feuillet in-8. « Reçu de Monsieur Sajou, la liste des témoins qui doivent être assignés à la requête de Mr le Procureur général du Roi près la Cour des Pairs, pour être entendu dans les débats (…). » Le 29 juillet 1846, au cours d’une fête nationale, le roi Louis-Philippe, entouré de sa famille, paraît sur le balcon de son palais pour donner le signal des réjouissances publiques. Deux coups de feu se succèdent à un court intervalle. Immédiatement appréhendé, Joseph Henry, fabricant d’objets de fantaisie en acier, déclare qu’il s’était rendu dans le jardin des Tuileries, au pied du palais, dans l’intention de tirer sur le Roi. Défendu par l’avocat Berryer, le procès de Henry fut renvoyé devant la chambre des Pairs qui le condamna à la peine aux travaux forcés à perpétuité. 200 / 300 € 315 Lazare HOCHE. 1768-1797. Général de la Révolution. P.S. Au Quartier-général de Friedberg, 26 Floréal an 5 (15 mai 1797). 1 p. in-folio, en-tête de l’état-major de l’Armée de Sambre et Meuse, cachet de cire rouge de l’état-major. Certificat délivré à l’abbaye d’Arensberg la déchargeant « de toute contribution et réquisition de quelque nature que ce puisse être ; déclare en outre que le bois appartenant à l’Abaye d’Arensberg et qui serait abattu, lui appartient, et il est deffendu sous aucun prétexte de l’enlever. » Pièce signée près de trois mois avant la mort du général alors commandant en chef l’Armée de Sambre et Meuse, contresignée par le général Chérin (1767-1799) général de l’état-major. Ancienne collection Charavay 150 / 200 € 316 Joseph-Léopold-Sigisbert HUGO. 1773-1828. Général, père de l’écrivain. L.A.S. à M. Tourné. Avila, 31 mars 1810. 3 pp. bifeuillet in-8 ; restauration au pli. Le général indique qu’il remet le commandement de la province d’Avila au colonel Maurin et demande dorénavant de communiquer avec cet officier. « (…) S.M. m’ayant chargé du commandement des provinces d’Avila, Soria et Segovie, je vais me rendre dans cette dernière ville. Mais je ne puis partir d’ici sans donner à votre brave et belle compagnie les justes éloges que sa bonne discipline, son excellente tenue et son attachement au Roi lui suscitent. Quant à vous (…) vous avez acquis trop de titres à mon amitié et à mon estime pour que j’oublie de vous en donner témoignage ; c’est une justice que je vous rendrai partout et toujours (...). » 200 / 300 € 133
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