324 Chrétien-Guillaume de LAMOIGNON de MALESHERBES. 1721-1794. Magistrat, censeur lors de la publication de l’Encyclopédie, fut un des défenseurs de Louis XVI lors de son procès. L.S. à M. de Sénac de Meilhan. Ce 31 mars. 1 p. bi-feuillet in-4 ; tache sur le bord droit. Il communique la réponse qu’il a reçue de M. de Vergennes pour M. de Rostan ; « (…) La réponse verbale m’a donné encore moins d’espérance que la réponse écrite (…). » 200 / 300 € 325 François HUË. 1757-1819. Premier valet de chambre de Louis XVI, puis de Louis XVIII. L.S. au chevalier de Franvel à Varsovie. Mittau, 2 mars 1805. 3 pp. bifeuillet in-12, adresse au verso ; brunissure au coin inf. de la 1ère page. Intéressante lettre sur l’installation de la Cour de Louis XVIII en exil à Mittau. Il remercie son correspondant de lui donner des nouvelles de sa femme restée à Varsovie, la neige et le gel empêchant les communications, et poursuit : « Nous attendons aujourd’hui samedi votre digne général que nous aimons bien. J’ai fait chauffer son logement qui est celui qu’habitait Mr le Cte de Cossé, M. de La Chapelle sera bien. M. le duc de Grammont reprend l’appartement que vous lui avés connu. M. l’abbé Edgewort rentre dans sa triste chambre. Nous avons perdu celle de Mgr le Cardinal [de La Fare] et de M. de St-Priest, habité depuis le départ de ce dernier par M. de Vellecourt (…). M. le vicomte Dagoust qui est arrivé depuis quelques jours occupe momentanément deux chambres où logeaient M. le comte et Madame la comtesse de Damas. M. Dagoust sera forcé d’aller en ville lorsque M. et Mde de Damas viendront à Mittau. Je reçois aujourd’hui une partie des meubles que M. le général-gouverneur résidant à Riga envoya pour le Roi. Ils seront d’un très grand secours (…). Je me porte beaucoup mieux que lors de mon départ de Varsovie. J’ai fait usage d’une potion qui ressamble à celle que M. Gilles avait bien voulu m’ordonner (…). Elle est composée d’une infusion de quinquina, de goutte anodine et de syrop capillaire (…). » Ancienne collection Tausky. 300 / 400 € 326 [MARAT]. Décret de la Convention nationale (…), Relatif aux obsèques de Marat, député à la Convention nationale, assassiné pour la cause de la Liberté. Du 15 juillet 1793 (…). A Paris, de l’Imprimerie nationale exécutive du Louvre, 1793. 2 pp. sur bi-feuillet in-4. La Convention nationale (…) décrète que l’Assemblée assistera en corps aux obsèques du citoyen Marat, l’un de ses membres, lâchement assassiné pour la cause de la Liberté. Elle charge les citoyens David & Maure de se concerter avec la section, pour ordonner le convoi et en fixer le jour ; décrète en outre que les scellés apposés dans le domicile du citoyen Marat, seront incessamment levés (…). 100 / 150 € 137
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