338 [REVOLUTION]. Suite de 8 imprimés révolutionnaires : • Journal de Paris du 10 décembre 1789 ; & du 20 juillet 1790. (4-4 pp. in-4) ; • Loi qui règle la forme de la Liquidation des rachats offerts aux Administrateurs des Biens nationaux, donnée à Paris le 19 novembre 1790. A Paris, de l’Imprimerie Nationale, 1790 (6 pp. in-4, signatures d’administrés) ; • Loi relative à l’or et l’argent, et à l’argenterie qui se trouveront dans les maisons ci-devant royales et dans celles des émigrés, du 3 septembre 1792. S.l., impr. Causse, 1792 (6 pp. in -4) ; • Décret de la Convention nationale, relative à la vente du Mobilier des biens des Emigrés. A Paris, de l’Imprimerie Nat., 1793 8 pp. in-4) ; • Décret de la Convention nationale qui rapporte tous les décrets relatifs aux indemnités à accorder aux princes étrangers. Paris, Mallard, 1792 (2 pp. in -4) ; • Décret de la Convention nationale, du 17 septembre 1793 qui déclare les loix relatives aux émigrés, applicables aux déportés. Tours, Vauquer (1793), (3 pp. in-4) ; • Rapport fait par J.E. Richard, sur la police intérieure de la République. A Paris, de l’Impr. Nat., an V (1796), (14 pp. in-12). 150 / 200 € 339 Emmanuel-Joseph SIEYES. 1748-1836. Dit l’abbé Sieyès, député célèbre pour avoir rédigé le serment du Jeu de Paume. Apostille aut. (13 lignes) sur un Mémoire pour les Dames abbesses et religieuses de l’Abbaye roïale de St-Cyr. Paris, 21 décembre 1786. 3 pp. ¼ bifeuillet in-folio. Supplique des religieuses de Saint-Cyr, pour trouver des fonds nécessaires « pour la réparation urgente des bâtiments de l’abbaye », le devis des travaux établi par Le Brun, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées de la ville de Versailles s’élevant à 41857 livres, qui s’ajoute au montant d’une dette de 14000 livres, à cause de la réduction des revenus au détriment des dépenses courantes dont il est fait détail. En qualité de vicaire général du diocèse de Chartres, l’abbé Sieyès atteste et certifie les comptes présentés par les religieuses et le secours demandé à hauteur de 60,00 livres, « attestant en outre que l’abbaye royale de St-Cyr, par la régularité et l’excellence des prix qui y règnent, par l’économie et la sagesse avec lesquelles le temporel de cette maison est administré, mérite la faveur qu’elle demande. » Attestation suivie de celle de Mgr de Lubersac (1740-1822) évêque de Chartres. Ancienne collection Morssen 200 / 300 € 340 Marie-Murille de SOMBREUIL. 1768-1823. Fille du gouverneur des Invalides, qui défendit son père lors des massacres de septembre 1792, en buvant un verre de sang que lui présenta un sans-culotte. L.A.S. à une amie. Paris, 11 novembre 1788. 2 pp. bifeuillet in-12. Emouvante lettre dans laquelle elle rappelle son attachement pour la ville de Lille et ses habitant. « (…) Vous allés donc voïager dans la famille de votre époux, à coup sûr vous vous y ferés chérir, car avec votre caractère, vous êtes destinée à être aimée et estimée de toutes les personnes qui vous connaitrons et avec qui vous vivrés habituellement. Bien des gens perdent à être connue mais vous, ma chère Montoban, vous ne pouvés qu’i gagner (…). Monsieur dîne avec nous ajourd’hui, s’il me laisse le tems de parler, à comme je m’entretiendrai de la bonne ville de Lille, et de ses habitants. (…). Il ya quelques cemaines qu’une personne venant de Lille me dit que l’on avait répandu le bruit que vous étiés grosse ; si cela était, je vous en fais mon compliment ; car je crois que vous seriés bien comptante de porter le dou titre de mère ; et personnes mieux que vous n’est capable dans remplir les devoirs (…). JOINT un certificat de décès d’un officier logé aux Invalides, signé de François-Charles marquis de SOMBREUIL (1723-1794), Gouverneur des Invalides, du 24 juin 1792 (1 p. infolio en partie imprimée, avec en-tête de l’Hôtel royal des Invalides ; déchirure). Suspecté d’avoir défendu les Tuileries en août 1792, Sombreuil fut enfermé à la prison de l’Abbaye puis à Sainte-Pélagie avant d’être guillotiné en juin 1794. Ancienne collection Loliée. 500 / 700 € 142
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