PIERRE BERGE & associés – LIVRES PRECIEUX et RARES – MANUSCRITS ORIENTAUX et AUTOGRAPHES

45 Jean COCTEAU. 1889-1963. Artiste, écrivain poète. 2 L.A.S. à André Fraigneau dont avec dessin. (Paris, 15 mai 1937). 1 p. in-8 ; accompagnée de son enveloppe avec adresse aut. ; & 1 p. in-8 avec dessin au visage de profil et guirlandes, aux crayons de couleurs (coin sup. gauche coupé). Correspondance à André Fraigneau en 1937, année où Cocteau fait représenter sa pièce « Œdipe Roi » et où il rencontre Jean Marais. « (…) Julliard a refusé son livre sur le cinéma et je suppose qu’il intéresserait Bonne. Le cinéma est un gang qu’il faut dissoudre avec toutes les armes (…). » JOINT une très belle lettre avec dessin : « Je bavais avec toi de loin. Encor une note qui me semble intéressant à fourrer quelque part. » 800 / 1 000 € 46 Jean COCTEAU. 1889-1963. Artiste, écrivain poète. L.A.S. avec dessin. S.l., 8 juin 1952. 1 p. in-4, dessins en encadrement de motifs géométriques, aux crayons de couleurs bleu et noir. « En parlant d’influence, je parlai de celle des ondes qui circulent. C’est entendu, je reverrai la bobine (…). Je suis enfoncé dans un chapitre sur les perspectives du temps. Et sur le temps d’un oratoire qui tourne autour (si j’ose dire) de l’Apocalypse. Après demain, départ pour Rome. Après Rome, Athènes. Après l’Orphée II et les îles. Je vous enverrai des cartes de Patmos si Jean ne les a pas toutes mangées (…). » 1 000 / 1 200 € 47 Jean COCTEAU. 1889-1963. Ecrivain poète, artiste. 2 L.A.S. à Jean Dauven. Milly, 15-23 décembre 1955. 1 pp. in-4, et 1 pp. in-8 accompagnée de son enveloppe. A propos de l’ouvrage de Dauven, « Jean Cocteau chez les Sirènes », qui parodie le discours de réception à l’Académie de Cocteau en le transcrivant en argot. Il le remercie pour l’envoie des livres sur lesquels il s’est « littéralement jeté » et qu’il qualifie d’admirable étude qui ridiculise toutes celles de Mondor. La paraphrase de Pickwik Club est excellente et nous change des cassegueule - casses-pipes et danse de Domergue (…). Bref, je vous dois toujours du plaisir dans une époque où les gens ne nous valent que peines (…). Quelques jours plus tard, Cocteau lui demande de bien vouloir insérer quelques précisions et un texte de « 7 lignes » qu’il lui transmet en tête de la lettre. Vous allez dire que je triche et profite de votre plume pour dire certaines choses. Cela est vrai (…). Au verso de la lettre, Cocteau sentant certainement la lassitude gagner son correspondant, écrit : Si je vous embête, envoyez-moi promener. ! 300 / 400 € 22

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