63 [47e Régiment d’INFANTERIE]. 3 Manuscrits. Juillet 1874. 87 pp. (brouillon avec nombreuses corrections et ajouts), 70 pp. et 1-47 ff, en feuilles in-folio. Etudes historiques sur le 47e Régiment d’infanterie créé sous la Révolution à partir du Régiment de Lorraine, et qui s’est particulièrement distingué lors de la conquête de l’Algérie avec l’assaut de Constantine en octobre 1837, sous le commandement du colonel Combe. Ensemble comprenant : - Historique abrégé depuis son origine (1651) jusqu’à la fin de la guerre de Prusse (1871), manuscrit probablement en vue d’une impression et signé du colonel Charles Mesny. Une importante partie est consacrée aux différentes campagnes d’Algérie, puis de Crimée et pendant la guerre de 1870. - Un historique de la campagne d’Algérie avec le détail des opérations sous le commandement du général Combe. - Le brouillon et les recherches inédites pour l’historique du régiment sous l’Empire, avec en particulier une étude sur la campagne d’Espagne. Manuscrit rédigé par Charles MESNY (1828-après1885), décoré de la Légion d’Honneur pour s’être distingué lors de la guerre de Crimée, officier au 39e RI, nommé colonel en 1871, commandant le 47e RI (1871) puis le 51e RI (1879), promu général en 1880. 200 / 300 € 64 Max JACOB. 1876-1944. Peintre et écrivain poète, ami d’Apollinaire, Picasso, Cocteau, Marie Laurencin, Modigliani, Salmon, etc. Précurseur du mouvement Dada et du Surréalisme, il inventa le terme de Cubisme ; marqué par le mysticisme après sa conversion. L.A.S. « max » à Lucien Kra. St-Benoit-sur-Loire, 12 avril 1923. 1 pp. bi-feuillet petit in-4. Lettre pleine d’affection pour le fils de son éditeur, Max Jacob lui adressant son dernier manuscrit et évoquant sa collaboration pour l’anthologie de la nouvelle poésie française, avec Soupault, Pierre-Quint, Francis Gérard, évoquant Leiris. «(…) Le premier jet du roman est achevé. Je n’oublie pas que je t’ai promis ce manuscrit sans ratures, qui fera l’admiration des siècles, qu’on le trouvera avec la tiare de Saïtapharnis, sans la pyramide des Ammonites à Argenteuil. Je m’introduis aujourd’hui même sans la toile à défiler le fil électrique que je te conte une bonne histoire ! (…)». Il ajoute en p.s. qu’il attend un mot de Pierre-Quint ; «(…) nos amitiés au jeune roi David, c.à.d. Francis Gérard ainsi qu’à l’élégant Soupault, mon ami. Je te signale la naissance du poète Michel Leiris (…).» 200 / 300 € 65 François duc de LA ROCHEFOUCAULD-LIANCOURT. 1747-1827. Fondateur de l’Ecole des Arts et métiers, philanthrope, député aux Etats-généraux. L.A.S. à Jules Mallet. Paris, 11 octobre 1815. 1 p. bifeuillet in-4, adresse au verso, marque postale. Lettre de condoléances dans laquelle le duc déplore la mort de Christophe-Philippe Oberkampf (1738-1815), fondateur des manufactures de Jouy. « (…) J’avais appris par les gazettes cette perte (irremplaçable) pour sa famille, pour ses amis et pour l’industrie française. » Il envisageait de recevoir son fils Emile quand il apprit « cette calamité ». « Permettez-mois de vous assurer de nouveau parmi les nombreux admirateurs de Mr Oberkampf, personne ne portait plus de respect que moy à ses vertus ». Il loue en lui l’homme de sciences, etc. JOINT une lettre de Louis-Alexandre duc de LA ROCHEFOUCAULD-d’ENVILLE (17431792), défenseur de la cause américaine, ami de Benjamin Franklin. L.A.S. à M. Massieu, négociant. Paris, 23 mars 1780. 1 p. bi-feuillet in-8, adresse au verso, cachet de cire rouge. Remerciement pour les compliments adressés à l’occasion de son mariage (avec Alexandrine de Rohan-Chabot) ; l’emplacement de son régiment ne lui a pas permis de passer à Caen. 100 / 150 € 28
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