71 Roger NIMIER. 1925-1962. Ecrivain. 2 L.A.S. et L.T.S. avec 4 notes aut. Mercredi (1955), s.d. 2 pp. ½ petit in-4, encre verte, trombone ; 2 pp. in-4 sur papier en-tête « le nouveau fémina » ; 1 p. in-4, en-tête de la Librairie Nrf - Gallimard Correspondance littéraire sur le ton truculent de Nimier : « J’ai essayé de réunir pendant dix jours des arguments contre le mariage : sans succès. Donc, je vais me marier, mais dans une dizaine d’années et, si possible, après une cure de misère préalable, car le mariage donne de l’embonpoint. Le célibat perd son odeur de renfermé si l’on voyage beaucoup. Alors : pas trop d’habitudes indispensables (…) Je pense qu’il vaut mieux épouser une Américaine. On a moins de scrupules à les rendre malheureuses et plus de honte à souffrir de leur fait. Ça, c’est du sentiment national ! » Il espère que Stock publiera les romans de Penn Warren ; « le temps passé depuis ma lecture, me confirme dans mon admiration. Il n’est rien venu d’Amérique depuis quinze ans d’aussi bien (…). La bibliothèque de la Pleïade annonce trois excellentes lectures : la Bible, Machiavel et Benjamin Constant. Les rapports avec Dieu, avec les hommes et avec les femmes en trois volumes ! Comme punition, on annonce également « les Misérables » (…). » « Les Diaboliques n’ont pas plu à tout le monde. Les personnes qui ont du cœur se sont fâchées. Elles ont même ajouté que c’était un film mélodramatique. Une grave erreur. Il est difficile de tuer plus discrètement, des deux façons. Les soporifiques et les attaques de cœur, cela ne fait pas de bruit. Roland Cailleux, un de mes amis, vous l’aimeriez bien, pense que le roman de Boileau et Narcejac est meilleur (…). Encore un roman du couple, vous voyez. » Il recommande encore Ibn Seoud de Benoist-Méchin, et termine ; « J’ai eu l’occasion de donner de grands coups sur un de vos petits fils (…). Il avait mal, mais riait puisque l’intention était bonne. C’est ainsi que nait, chez les lecteurs, le goût de la littérature obscure. Habitués au déplaisir, ils le goûtent partout. » A propos de Mauriac et de Proust : « Je reçois la nrf à l’instant (…) Il y a du progrès [de sa main : autrefois, elle me parvenait un mois et demi plus tard] Mais Mauriax a un grand diner ce soir, et il doit être encore malheureux. Je pensais justement à Chateaubriand ces jours derniers. Je ne partage pas le respect général pour les « Mémoires d’Outre Tombe ». Cette terrible déclamation, que vous relevez justement chez Mauriac (…). Proust et « Le temps perdu », que je relisais ces jours-ci, c’est beaucoup plus vrai en tout cas et plus touchant (…) [de sa main : Ce n’est pas sa faute, il est parti par une vague. Il ne sait plus où il est] (…). » etc. 300 / 400 € 72 [Famille d’ORLEANS]. 24 documents Ensemble de correspondance adressée à M. et Mme Georges Mallet de plusieurs membres de la famille d’Orléans : Antoine duc de Montpensier (l.s. et faire-part) ; Henri duc d’Aumale (l.s. et 2 faire-parts) ; Philippe comte de Paris (5 l.a.s. et faire-part) ; Gaston comte d’Eu (2 l.a.s. et photo) ; Sophie duchesse d’Alençon (de Witteslbach) (cv et deuil) ; Amélie d’Orléans (l.a.s. et 3 faire-parts) ; Duc de Chartres (l.a.s., b.a.s. et 3 cv) ; Isabelle duchesse de Guise (l.a.s.). 200 / 400 € 73 Famille d’ORLEANS-BRAGANCE (BRESIL). 8 documents Ensemble de correspondance adressée à M. et Mme Georges Mallet, de plusieurs membres de la famille d’Orléans- Bragance : Isabelle du Brésil comtesse d’Eu (2 cv et photo) ; Pierre d’Orléans-Bragance (l.a.s.) ; Elisabeth d’Orléans-Bragance (3 l.a.s.) ; Pia de Bourbon OrléansBragance (2 l.a.s.) 200 / 300 € 31
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